Selon l’agence de presse QNA, l’accord entre le Qatar et les États-Unis porte sur l’achat de 36 avions F-15 d’une valeur de 12 milliards de dollars.
La vente a été conclue en dépit des récentes critiques émises par le président américain Donald Trump, qui a accusé vendredi le Qatar de soutenir le terrorisme « au plus haut niveau », apportant une caution implicite au blocus imposé à Doha par un certain nombre d'États arabes.
Khalid al-Attiyah, ministre qatari de la Défense, a déclaré à Washington que cet accord occasionnait des milliers d’emplois aux États-Unis et illustrait l’engagement perpétuel entre les deux pays. En effet, le géant américain Boeing compte sur cet accord pour assurer la production des chasseurs F-15 jusqu’en 2020.
En novembre 2016, l’administration de Barack Obama a donné son accord pour la vente de 72 chasseurs de type F-15 au Qatar afin de renforcer ses défenses. Or, cet accord diminue la charge des États-Unis dans sa lutte contre l’extrémisme dans la région, estime al-Attiyah.
En dépit du conflit diplomatique survenu entre les pays du golfe Persique et le Qatar, ce dernier chercherait à consolider son partenariat avec les États-Unis en matière commerciale et militaire, dans le but de s’attirer leurs faveurs d’ici les prochaines évolutions régionales.
Dans ce droit fil, Ali al-Emadi, ministre des Finances du Qatar, devrait se rendre à Washington, jeudi 15 juin.