Dans un entretien accordé à NBC News, le secrétaire d’État américain, Rex Tillerson, a décrit, ce dimanche 14 mai, les objectifs de la visite prochaine du président américain Donald Trump en Arabie saoudite, en Israël et au Vatican.
Dans une partie de cet entretien, surtout consacré aux relations entre les États-Unis et la Russie, le chef de la diplomatie américaine a déclaré que Donald Trump cherchait au Moyen-Orient le soutien de l’Arabie saoudite et d’autres pays arabes de la région afin de former une « alliance contre l’Iran ».
« Je pense que tous les États arabes et Israël convergent à cette évidence que les activités de l’Iran dans la région sont déstabilisatrices », a déclaré Tillerson.
Trump a menacé l’Iran de nouvelles sanctions et d’actions militaires. Tillerson a déclaré que le choix d’aller, en premier lieu, en Arabie saoudite, en Israël et au Vatican reposait sur le fait que ces pays représentent respectivement l’islam, le judaïsme et le christianisme.
« Je pense que l’aspect crucial de cette visite est que le président est porteur d’un message d’unité parmi les adeptes de ces religions face aux menaces que sont Daech et al-Qaïda », a-t-il souligné.
Cependant, Trump a suscité la colère des nations musulmanes du monde entier pour avoir adopté une rhétorique sévère qui lie indistinctement les musulmans aux groupes terroristes comme Daech.
Dès son arrivée à la Maison Blanche, il a décrété des interdictions d’entrée illégales aux États-Unis, aux citoyens de plusieurs pays musulmans dont l’Iran.
Ailleurs dans ses remarques, Tillerson a déclaré que les liens de son pays avec la Russie ont atteint leur niveau le plus bas, depuis la fin de la guerre froide.
Donald Trump devrait se rendre vendredi à Riyad, avant d’aller à Tel-Aviv et au Vatican.