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L’ONU réclame une enquête sur la torture et l’isolement des prisonniers à Bahreïn

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Nabil Rajab, militant des droits de l'homme. (Photo d'archives)

Le Comité des Nations unies contre la torture a demandé au régime des Al-Khalifa de mettre fin à l’isolement du militant bahreïni des droits de l’homme, Nabil Rajab, et d’ouvrir une enquête sur la maltraitance des prisonniers et l’isolement carcéral prolongé.

Le Comité des Nations unies contre la torture, composé de 10 experts, a préparé durant ces cinq dernières années un rapport sur les droits de l’homme, a rapporté le site d’information « Mer'at al-Bahreïn » (Miroir de Bahreïn).

« Bahreïn est confronté à plusieurs défis au niveau de la sécurité nationale. Ce pays examine les plaintes concernant la torture et jusqu’à présent, le gouvernement a déféré 52 dossiers aux tribunaux criminels, selon lesquels 101 personnes ont été torturées », a prétendu le vice-ministre bahreïni des affaires étrangères, Abdallah Fayçal ben Jaber al-Dossari.

Les experts de ce comité ont demandé au régime des Al-Khalifa de mettre fin à la mise à l’isolement du militant Nabil Rajab et de lui fournir des soins médicaux.

Selon les rapports parvenus, Rajab est en cellule d’isolement depuis neuf mois et n’a reçu aucun soin médical depuis.

Les rapports sur la torture et la maltraitance des prisonniers à Bahreïn sont nombreux, a précisé ce comité qui exprime son inquiétude quant aux rapports sur les aveux extorqués sous la torture, dont ceux de trois révolutionnaires exécutés en janvier et de deux autres condamnés, Mohamed Ramadan et Hossein Ali Moussa, pour qui le Comité onusien a réclamé un nouveau jugement.  

Il a également demandé au régime des Al-Khalifa d’annuler les verdicts prononcés par les tribunaux militaires à l’encontre des citoyens et d’améliorer les conditions d’incarcération, notamment des détenus dans la prison de Jaw qui se sont rebellés en janvier dernier.

Citant les proches de ces détenus, le Centre bahreïni des droits de l’homme a indiqué dans un communiqué que les gardiens de prison emmenaient les prisonniers à l’infirmerie les mains liées, ce qui constitue une violation des droits de l’homme.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV