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L’Iran est contre la présence des États-Unis à Astana

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Table des pourparlers de paix en Syrie d’Astana du 23 janvier 2017. ©Reuters

Alors que certains médias ont fait état de la présence des États-Unis comme observateurs aux prochaines négociations de paix en Syrie à Astana, le ministère iranien des Affaires étrangères estime que cette invitation n’est pas « sérieuse ».

Bahram Qassemi, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a déclaré que la position de l’Iran était claire dès le départ ; le sommet d’Astana doit être supervisé par l’Iran, la Russie et la Turquie. « L’entrée en matière d’autres pays dans les négociations pourrait nuire à leur qualité », a-t-il ajouté.

Le prochain sommet d’Astana aura lieu les 3 et 4 mai 2017 au Kazakhstan. Le premier tour des négociations a fait suite au cessez-le-feu d’Alep et s’est déroulé sous la surveillance des trois pays Iran-Russie-Turquie.

Ces négociations, qui réunissent représentants du gouvernement syrien et opposants autour d’une table, ont abouti à la survie du cessez-le-feu dans différentes régions en Syrie.

Mais la participation d’autres pays comme les États-Unis et l’Arabie saoudite avait été débattue à plusieurs occasions.

Bahram Qassemi est convaincu que le secret de la réussite du sommet d’Astana réside dans le nombre restreint des pays observateurs.

Cependant, l’ambassadeur des États-Unis en poste au Kazakhstan et l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, étaient présents aux précédents pourparlers de paix, à l’invitation du pays hôte, le Kazakhstan. La Jordanie pourrait bien revenir à la table du prochain sommet en tant qu’observateur.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV