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Saint-Pétersbourg: les spéculations vont bon train sur l'origine des attentats

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le personnel des services d'urgence à l'entrée de la station de métro de l'Institut technologique à Saint-Pétersbourg, le 3 avril 2017. ©AFP

À peine quelques heures après les explosions « terroristes » qui ont visé le métro de Saint-Pétersbourg et dont le bilan exact reste à déterminer, les spéculations vont bon train sur l’origine des attentats.

La piste des terroristes de Daech est privilégiée, d’autant plus qu’au moment de l’attaque le président Poutine se trouvait dans la ville pour s’entretenir avec son homologue biélorusse. Le directeur du comité sécuritaire et défensif du Parlement russe Victor Ozrov a d’ailleurs confirmé l’origine terroriste des deux explosions.

Certaines sources confirment la présence d’enfants parmi les victimes de ces deux déflagrations qui auraient été provoquées par des bombes contenant des éclats particulièrement mortels.

Qui a donc frappé le cœur culturel de la Russie au moment où le président s’y trouvait ?

Explosion à Saint-Pétersbourg : les spéculations vont bon train sur l’origine des attentats survenus dans le métro. ©AFP

 

Des terroristes certes, mais qui sont les tireurs de ficelles ?

Il y a quelques jours, l’ambassadrice US à l’ONU, Nikki Hayley a très clairement réclamé « davantage de pressions sur la Russie » pour pousser « l’Iran hors de la scène syrienne ».

Après tout, l’arme de la terreur est largement usée par les donneurs de leçons démocratiques quand cela sert bien leurs intérêts. Le choix de la ville russe et le moment où s’est produite l’attaque est autrement significatif : après tout Poutine et son homologue biélorusse célébraient aujourd’hui la journée de l’unité entre deux États... Ce qui revient à dire que les terroristes et leurs commanditaires ont voulu viser « les alliances » de la Russie.

Rappelons que des centaines de chars et de blindés de l’OTAN se trouvent aux portes de la Russie qui a définitivement décidé de défier Moscou. L’est de l’Ukraine continue à créer des tensions, ce qui fournit le prétexte nécessaire à l’OTAN pour étendre ses tentacules vers les frontières russes.

Et puis la Syrie, ce mega sac de nœuds que les Américains tentent par tous les moyens de dénouer mais qui résiste farouchement à toutes leurs tentatives... bref il s’agit de faire lâcher prise à un Poutine qui se montre particulièrement coriace dans ce qu’il considère comme faisant partie des intérêts suprêmes de son État : la lutte contre le terrorisme.....Mais Poutine va-t-il capituler ?

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SOURCE: FRENCH PRESS TV