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Ankara dénonce le mauvais accueil des migrants par l’Europe

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président turc Recep Tayyip Erdogan au 4e symposium international des institutions de défense des droits de l’homme, le 2 mars 2017 à Ankara. ©AFP

Le ministre turc de l’Intérieur, Süleyman Soylu, vient de déclarer : « Les pays européens n’ont pas exécuté leurs engagements envers les migrants et nous n’acceptons pas leur attitude. »

Selon l’IRNA, aujourd’hui, vendredi 3 mars, Soylu s’est exprimé à l’occasion du 4e symposium international des institutions de défense des droits de l’homme, qui portait sur le thème : « Migration et réfugiés ». 

Le ministre turc de l’Intérieur y a déclaré : « Nous voyons aujourd’hui concrètement les actions et les comportements des pays européens envers les migrants et nous n’acceptons pas ce qu’ils prétendent, à savoir qu’ils auraient accepté les migrants et leur auraient rendu service. »  

Il a affirmé : « La Turquie a accueilli chez elle plus de 500 000 ressortissants syriens et, en comptant ceux avec un permis de séjour, ils sont au total plus de 2 900 000 personnes. Certains pays européens ont des comportements que l’on a honte d’évoquer ici. Nous acceptons les migrants sans distinction de race, de religion ou de langue ; nous considérons que leurs souffrances sont les nôtres. La politique migratoire turque est une politique de portes ouvertes. » 

Soylu a en outre prétendu que son pays était le premier en matière d’accueil des migrants et qu’il était personnellement fier de cela.

Le 4e symposium international des institutions de défense des droits de l’homme s’est déroulé les 2 et 3 mars 2017 à Ankara. Participaient à ce sommet 55 ombudsmen ou défenseurs de droits de l'Homme, venus de 40 pays différents, dont la République islamique d’Iran, ainsi que des représentants du Bureau Ombudsman de l'Onu.

Ce symposium a été cofinancé par la Turquie et les Nations unies.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV