Le fait de qualifier le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) de « groupe terroriste » et les autres agissements similaires ne sont pas dans l’intérêt des États-Unis, a affirmé le chef de la diplomatie iranienne.
S’exprimant ce samedi 25 février devant les journalistes, le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif s’est attardé sur le dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) selon lequel l’Iran a respecté tous ses engagements envers l’accord nucléaire et il a ajouté :
« Dès le premier jour de l’entrée en vigueur de l’accord sur le nucléaire, tout comme au moment des négociations avec les 5 +1, nous avons été contraints de conquérir chaque avantage l’un après l’autre pour que soient enfin appliqués les droits que nous octroie cet accord, d’autant plus que les Américains sont connus pour le non-respect de leurs promesses et qu’ils s’illusionnent en croyant que les sanctions constituent un capital en leur faveur.
Concernant les secteurs du pétrole et des transports, tous les obstacles ont été levés. Dans le secteur bancaire, nous avons pu surmonter les obstacles les uns après les autres et nous enregistrerons à l’avenir des progrès dans ce domaine. »
M. Zarif est ensuite revenu sur les agissements des États-Unis contre le CGRI, en disant que de telles démarches étaient au détriment du peuple américain.
« Le monde entier reconnaît le fait que ce sont nos frères des Pasdaran qui ont courageusement résisté face aux terroristes takfiristes soutenus par les pays voisins, notamment Daech et le Front al-Nosra », a-t-il ajouté.
Plus loin dans ses propos, le chef de la diplomatie iranienne a dit que le terrorisme et l’extrémisme n’étaient profitables à personne.
« Notre région a besoin de coopération, elle ne tolère aucune volonté d’hégémonie. De nos jours, l’hégémonisme pratiqué par les grandes puissances ne fonctionne plus et il n’aura d’autres conséquences que la guerre et le massacre », a-t-il précisé.
M. Zarif a réitéré que l’Iran avait connu une bonne expérience en coopérant avec la Russie et la Turquie pour établir une trêve en Syrie, sans omettre d’espérer que les voisins de l’Iran, dont la Turquie, comprendraient les avantages de l’entente et de la coopération.