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Vers un exil du cheikh Issa Qassem en Turquie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le roi de Bahreïn Hamed ben Issa Al-e Khalifa (G) et le président turc Recep Tayyip Erdogan. ©Al-Alam

Après avoir déchu de sa nationalité le cheikh Issa Qassem, le roi de Bahreïn envisage d’exiler en Turquie le plus haut dignitaire chiite du pays.

Le site d’information Panorama al-Sharq al-Awsat a annoncé dans un rapport que le régime des Al-e Khalifa, en retirant sa nationalité au cheikh Issa Qassem, a mis le feu aux poudres. Et en évoquant son possible exil, il a fait descendre dans la rue des milliers de Bahreïnis qui exigent la libération de leur leader.

Selon ce rapport, le roi de Bahreïn cherche à trouver un pays islamique où les chiites sont en minorité et où les médias et les moyens économiques et politiques sont limités pour qu’il puisse surveiller toutes les activités du cheikh Issa Qassem.

Dans l’optique du roi de Bahreïn, l’Iran et les pays protecteurs de la Résistance ne sont pas de bons endroits pour l’exil de ce religieux chiite.

Panorama al-Sharq al-Awsat souligne que la Turquie est la meilleure option pour Manama, puisque toutes les conditions exigées par les Al-e Khalifa y seront réunies et que la Turquie entretient de bonnes relations avec les États-Unis et Israël ; voilà pourquoi le roi Hamed ben Issa Al-e Khalifa et le président turc Recep Tayyip Erdogan sont arrivés à la conclusion que le cheikh Issa Qassem doit être exilé en Turquie.

Lors de la rencontre, Erdogan et le roi de Bahreïn ont discuté de la coopération sécuritaire bilatérale.

Bahreïn s’est engagé à résoudre certains des problèmes financiers de la Turquie à travers des investissements.  

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SOURCE: FRENCH PRESS TV