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Alep-Est: les terroristes violent l'accord

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'évacuation des terroristes interrompue. Les takfiristes violent l'accord. ©Sputnik

La chaîne syrienne Al-Ikhbariya a fait part d'une tentative désespérée des terroristes pour faire échouer le plan d'évacuation de ceux des miliciens armés qui ont choisi de quitter Alep. 

Selon cette chaîne citée par Sputnik, l’évacuation des terroristes de la partie orientale de la ville d’Alep est interrompue en raison de la violation des ententes par ces derniers. "Nous avons appris que des terroristes avaient violé l'entente et tenté de prendre des otages", a déclaré le correspondant de la chaîne syrienne. Les faits se sont déroulés durant le passage du dernier convoi de terroristes. "Les groupes terroristes d'Alep ont pilonné le quartier de Ramous", poursuit encore la chaîne.

Mais la version rapportée par les agences de presse occidentales est bien différente:  l'agence Reuters citant un "témoin" évoque "plusieurs explosions entendues sur les lieux d'où provenaient les autobus transportant les personnes évacuées". Ce seraient les terroristes qui tireraient les roquettes contre Ramous, point de passage emprunté par des convois de cars évacuant les terroristes. 

Le site El-Nashra affirme de son côté que les journalistes et les ambulances et les cars verts refusent de se rapprocher de Ramous. "Les terroristes refusent de remplir leur part de contrat et empêchent l'évacuation des civils syriens blessés de Fouaa et de Kefraya, deux cités chiites dans le nord d'Idlib. 

El-Nashra fait remarquer aussi que le refus des terroristes de respecter leurs engagements dans le cadre du plan de l'évacuation intervient juste après que le gouvernement syrien eut libéré leurs prisonniers. 

Le secrétaire d'État américain John Kerry avait affirmé il y a quelques jours que la guerre en Syrie "ne prendrait pas fin à Alep", laissant supposer que les États-Unis et leurs alliés envisageaient d'embraser de nouveaux fronts, voire de violer les accords passés avec la Russie.

Ce vendredi, le ministre israélien des Affaires militaires Avigdor Liberman a exigé de façon sans précédent "le départ d'Assad": "La Syrie sans Assad est une meilleure option pour Israël. Les intérêts d'Israël exigent qu'Assad et ses alliés iraniens soient supprimés." 

 


 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV