Selon l'IRNA, à la mi-journée, les terroristes empêchaient toujours les civils de sortir de la ville d’Alep.
En effet, le commandement général des forces armées syriennes avait annoncé mercredi dans un communiqué que le vendredi 4 novembre 2016, c'est-à-dire aujourd’hui, de 9 h à 19 h, des points de passage, qui ont été déterminés à l’avance, seraient ouverts pour permettre l'évacuation des groupes armés et des civils depuis les quartiers est d’Alep.
L’armée syrienne avait ainsi recommandé aux derniers terroristes se trouvant dans la ville de saisir cette dernière occasion pour leur propre sortie ainsi que celle des civils.
L’agence de presse iranienne IRNA a écrit que les terroristes avaient même attaqué les points de passage mis en place avec des missiles et des obus de mortier.
L’armée syrienne a instauré précisément deux passages pour les personnes armées et 6 pour les civils.
Depuis le matin, tous les services étaient aussi sur place pour accueillir et transférer les civils, mais à 15 h, aucun civil n’avait encore pu sortir de l’est de la ville.
La préfecture d’Alep a mis en place depuis un moment déjà des centres d’hébergement provisoire, équipés de tout le matériel nécessaire, pour les personnes sortant des quartiers est.
Selon des sources, certains habitants des quartiers ont été en contact avec des forces situées en dehors de la ville, auxquelles ils ont dit qu’ils souhaitaient sortir de cette zone, mais que les terroristes les en empêchaient et se servaient d’eux comme des boucliers humains. Les terroristes avaient en plus déjà pris 300 dollars par personne à certains habitants de la ville pour les laisser sortir, mais ont ensuite refusé de tenir leurs promesses.
Ce n’est pas la première fois que l’armée syrienne met en place de manière unilatérale une trêve pour faire sortir les civils des quartiers est, mais qu’elle se retrouve face à un mur.