« Les opérations au nord de la Syrie visant à créer une zone tampon de 5.000 km² se poursuivent et la Turquie peut repousser les forces kurdes, comme les éléments de Daech. »
Ces déclarations du Premier ministre turc, Binali Yildirim, témoignent de l’inquiétude d’Ankara quant aux opérations de libération de la ville de Mossoul en Irak.
Évoquant l’opération de libération de Mossoul, principal bastion de Daech en Irak, Binali Yildirim a prétendu que ces opérations risqueraient de transformer cette ville en « un nouveau foyer de combats interethniques », rapporte le site web de Daily Sabah.
Par ailleurs, Yildirim a ajouté que les manœuvres militaires de l’armée turque au nord de la Syrie, baptisées «Bouclier de l’Euphrate», devraient se poursuivre, notamment dans la ville d’al-Bab, jusqu’au retrait total des milices kurdes et des terroristes de Daech.
"L’opération «Bouclier de l’Euphrate» continuera jusqu’à ce qu’une zone tampon de 5.000 km² dans le nord de la Syrie soit nettoyée des terroristes de Daech et des forces des YPG [Unités de protection du peuple du Kurdistan syrien]", a déclaré le Premier ministre turc.
Dans la foulée de ses menaces, il a ajouté : « Si la Turquie peut refouler Daech, elle en fera autant avec les Kurdes au nord de la Syrie. »