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Le dossier de l'OMK est clos

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Camp Liberty, situé non loin de la capitale irakienne, Bagdad. (Photo d'illustration)

Le ministère irakien des Affaires étrangères a émis un communiqué samedi où il exprime sa satisfaction de voir "le dernier groupe de l'Organisation des moudjahiddin al-Khalq (OMK) quitter l'Irak". 

"Il s'agit d'un acquis important qui vient de se produire à la demande de l'État irakien, lit-on dans ce communiqué en allusion à la fermeture du camp Liberty et au départ d'Irak du dernier groupe des terroristes anti-iraniens de l'OMK.

Samedi, le Premier ministre irakien, Haïdar al-Abadi, a affirmé à la presse "avoir mis fin à la présence des moudjahiddin al-Khalq en Irak". "Le dernier groupe de ces miliciens a quitté l'Irak pour l'Albanie et avec ce départ, le dossier de l'OMK est désormais clos", a ajouté le PM irakien.

Les États-Unis ont reconnu avoir activement participé au processus de l'évacuation de ces terroristes en Albanie, processus prévu selon les termes d'un accord conclu début 2016. L'accord en question stipule l'hébergement des terroristes de l'OMK dans plusieurs pays d'Europe.

L'organisation paramilitaire de l'OMK est coupable du meurtre de centaines de ressortissants iraniens dans les années 80, soit au début de la Révolution, quand l'OMK a déclaré la guerre à l'État iranien. Les membres de ce groupuscule ont gagné par la suite l'Irak où ils ont servi de mercenaires au dictateur irakien, Saddam Hussein. Les Moudjahiddin al-Khalq ont pris largement part au massacre commis par Saddam contre les chiites et les Kurdes.

Après l'invasion en 2003 de l'Irak par les États-Unis, les membres de ce groupuscule ont été désarmés et transférés dans le camp Liberty.

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV