Le Premier ministre français a déclaré dans le Journal du Dimanche, qu’il y a « urgence » à « bâtir un véritable pacte » avec l'islam en ajoutant que « la deuxième religion de France a trouvé sa place dans la République » mais que les musulmans de France devaient jouer pleinement leur rôle face à la montée du terrorisme sans quoi, la République aurait de plus en plus de mal « à garantir la liberté de culte » à ces derniers.
Il y a quelques jours, Valls avait déjà appelé à une "refondation de l'islam" et à un arrêt des financements étrangers des mosquées.
Le Premier ministre français a en effet mis le doigt sur les failles des organismes et instances chargés de collecter et de distribuer les fonds privés pour le financement du culte musulman.
Valls a alors émis le souhait ambitieux et à long terme, de faire de la France, « un pôle d’excellence dans l'enseignement de la théologie musulmane. ».
Le chef du gouvernement français veut par ailleurs que plus aucun imam ne soit formé à l’étranger.
Certains analystes français voient dans les déclarations de Manuel Valls, une atteinte au principe de laïcité et à la séparation de l’Eglise et de l’Etat qui régissent la France.
Enfin, le Premier ministre français dénonce le salafisme et l'islam radical « qui mine la France », en déclarant : « Tous les salafistes ne sont pas des terroristes… mais presque tous les terroristes sont des salafistes. »