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Bombes à sous-munitions au Yémen: Amnesty International dénonce

Homme amputé dans un service orthopédique à Sanaa. Les bombes à sous-munitions mutilent gravement les populations civiles parfois des années après la fin du conflit en raison de leur dissémination. ©Reuters

Selon Press TV, Amnesty International a collecté des preuves et des témoignages sur le fait que le régime de Riyad avait recouru à l'usage des bombes à sous munitions au Yémen.

Selon cette organisation active dans le domaine des droits de l'Homme une compagnie britannique a fabriqué ces bombes à sous munitions avant de les mettre à la disposition du régime saoudien.

Acharnée toujours à lancer des frappes contre le Yémen, l'Arabie reste dans le collimateur de la communauté internationale qui dénonce la poursuite des attaques sans répit du régime de Riyad contre les citoyens sans défense yéménites. Une bombe à fragmentation a explosé lundi dans la province de Saada dans le Nord-ouest du pays faisant deux morts et blessé côté civils.

De même Human Rights Watch (HRW) a déjà indiqué dans un rapport que la coalition dirigée par l’Arabie saoudite au Yémen recourt à des bombes à fragmentation interdites au niveau international et fournies par les États-Unis dans des opérations militaires contre les citoyens yéménites. D’autres rapports font également état de victimes civiles causées par des frappes aériennes.

L’organisation internationale de défense des droits de l’homme a déclaré que des munitions de fabrication américaine étaient utilisées dans des zones civiles, ce qui est contraire aux exigences liées aux exportations américaines et aux normes de fiabilité exigées par les États-Unis pour les armes exportées.

Steve Goose, directeur de la division Armes de HRW. (Archives)

« L’Arabie saoudite et ses partenaires de la coalition, ainsi que leur fournisseur américain, méprisent de manière flagrante les normes internationales selon lesquelles les munitions à fragmentation ne doivent jamais être utilisées, dans n’importe quelles circonstances », a déclaré Steve Goose, directeur de la division Armes de HRW.

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV