La Russie et la Birmanie viennent de créer un organe de travail en matière d’énergie nucléaire.
La création de cet organe de travail russo-birman s’inscrit dans la volonté de Moscou d’investir massivement en Asie du Sud-Est pour y minimiser l’influence des Etats-Unis.
En 2015, la Russie a signé avec l’ancien gouvernement birman une note d’entente prévoyant un partenariat dans le domaine du nucléaire civil. Cette note d’entente constitue le premier pas vers un partenariat en matière de technologies nucléaires à des fins pacifiques et dans un cadre légal.
Naypyidaw et Moscou vont coopérer sur toute une série de domaines, dont la recherche, la production d’isotope, la médecine nucléaire, la sûreté nucléaire et la formation des scientifiques et des experts.
Le directeur de Rosatom (l'agence fédérale russe de l'énergie atomique) en charge des affaires internationales de la compagnie, Nikolay Drozdov, a déclaré que la Russie et la Birmanie allaient réaliser leurs plans concernant la construction de centrales en Birmanie.
L'Agence Rosatom est en quête des possibilités d’investissement en Asie du Sud-Est et est prête à partager ses expériences nucléaires avec les pays de la région, à dessein d’y minimiser l’influence américaine.
Selon Nikolay Drozdov, des accords de coopération ont également été signés avec la Thaïlande, le Laos et le Cambodge.
Rosatom construit actuellement deux réacteurs nucléaires au Vietnam et a reçu un appel d’offre pour la conception d’un réacteur en Indonésie.
