Un haut responsable israélien a, ce vendredi 13 mai, déclaré le désaccord d’Israël quant au plan d'initiative de la France visant à relancer le processus de paix israélo-palestinien.
Alors que le Premier ministre français entreprendra dimanche un voyage en Palestine occupée afin de rencontrer les représentants de la Palestine et ceux d'Israël, Dore Gold, le directeur général du ministère israélien des Affaires étrangères, a déclaré que le plan français était lacunaire à plusieurs égards.
Gold a également souligné que la reconnaissance d'Israël en tant qu'Etat juif par les Palestiniens était un facteur important qui devrait être inclus dans la proposition française.
D'autre part, dans une interview accordée au journal israélien Jerusalem Post, il a ajouté :
Non seulement, ce plan est loin de rapprocher Israël et la Palestine d'une quelconque solution à travers des négociations, mais il les en éloignera encore davantage.
Pour rappel, Israël a appelé à des négociations directes sans conditions préalables avec le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, proposition qui n'a pas jusque-là reçu de réponse favorable.
Pour résoudre le conflit israélo-palestinien, la France a proposé l'organisation le 30 mai d'une réunion à laquelle assisteront les ministres des Affaires étrangères de 20 pays, en vue d'une reprise des pourparlers de paix.
En janvier de cette année, après la présentation de ce projet, Paris avait annoncé qu'en cas d'échec des négociations, il reconnaîtrait l'autorité palestinienne.
Ce plan de paix est fondé sur la base d'une proposition par la France qui consiste en la constitution d'un Etat palestinien avec Qods-est comme capitale.
Benjamin Netanyahu, Premier ministre d'Israël, a déclaré à ce sujet que Qods ne serait jamais divisé dans le cadre d'un quelconque accord de paix avec les Palestiniens et que la construction de logements juifs dans la ville, malgré les critiques internationales, se poursuivrait.