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Amir-Abdollahian : pas de combattants iraniens en Syrie

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Hossein Amir-Abdollahian, vice-ministre iranien des Affaires étrangères. ©Sputnik

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian a accordé une interview exclusive à l'agence russe Sputnik.

Dans cette interview, Amir-Abdollahian, chargé du département arabo-africain au ministère des Affaires étrangères, a vivement critiqué l'approche irresponsable des groupes qui violent le cessez-le-feu en Syrie.

Interrogé sur la présence de combattants iraniens en Syrie, Hossein Amir-Abdollahian l'a démentie, en soulignant que les experts militaires iraniens qui sont présents en Syrie sont des conseillers des forces syriennes et ne participent aucunement aux combats.

"C'est à la demande du gouvernement de Damas, que le Corps des Gardiens de la Révolution islamique a envoyé en Syrie des conseillers militaires, spécialisés dans le domaine de l'antiterrorisme. Depuis un certain temps, au rythme de la multiplication des missions antiterroristes de l'armée syrienne, l'armée régulière iranienne a également envoyé ses conseillers militaires en Syrie pour collaborer avec d'autres conseillers iraniens déjà en place," a déclaré Hossein Amir-Abdollahian.

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères est revenu ensuite sur la question du cessez-le-feu en Syrie. Il a dénoncé les groupes qui violent la trêve et l'irresponsabilité des pays qui les soutiennent. Amir-Abdollahian a déclaré que les forces gouvernementales syriennes, le Hezbollah libanais, l'Iran et la Russie sont les seuls à respecter le plan de cessation des hostilités, tandis que les coalitions diverses qui soutiennent l'opposition au gouvernement syrien au nom de la lutte contre le terrorisme ne font pratiquement rien pour faire respecter le cessez-le-feu par les groupes qu'ils soutiennent.

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères a fait état du soutien de Téhéran au processus politique de Genève : "Ces négociations représentent la meilleure occasion qui puisse exister pour résoudre la crise en Syrie. Nous devons tous soutenir cette action politique qui doit être basée sur un dialogue direct entre le gouvernement syrien et les opposants".

Quant au sort politique du président syrien Bachar al-Assad, Amir-Abdollahian a déclaré clairement que l'Iran considérait Bachar al-Assad comme le président légal et légitime de la Syrie, et qu'aucune puissance étrangère n'était en mesure de décider s'il devrait ou non présenter sa candidature à la prochaine présidentielle.

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères a évoqué enfin sa récente rencontre à Moscou avec son homologue russe Mikhaïl Bogdanov, avec qui il s'était entretenu de la prochaine réunion du Groupe international de soutien à la Syrie. "Nous avons discuté de la date à fixer pour cette réunion, mais les lettres d'invitation ne sont pas encore prêtes", a-t-il déclaré. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV