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Bras de fer entre le régime saoudien et le gouvernement d'Obama

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Ceux qui se sont sali les mains dans les attentats du 11 septembre, ne pourront plus dormir sur leurs deux oreilles. (Photo d'archives)

Le chef de CIA a refusé de rendre public les 28 pages du rapport rédigé par la commission d’enquête américaine sur les attentats du 11 septembre, jugé, selon lui, trop compromettant pour l’Arabie saoudite.

John O. Brennan, directeur de la CIA, s’est dit opposé à la publication des 28 pages du rapport de la commission d'enquête sur le 11 septembre car, à l’en croire, ces documents contiendraient des informations erronées pouvant être servies comme preuve de l’implication du régime saoudien dans le double attentat de New York. 

Lors d’une interview avec le journaliste de la CNN, il a indiqué que ces 28 pages n’avaient pas encore fait l’objet d’une étude précise :

" Je  pense qu'il y a dans ce rapport des informations précises et imprécises. De ce rapport rédigé par la commission d’enquête, on peut déduire que l’Arabie saoudite en tant qu’institution a soutenu financièrement Al-Qaïda . Mais les actuels et anciens membres  du congrès américain disent que ces pages veulent insinuer que les Saoudiens ont soutenu le réseau des terroristes impliqués dans les attentats. Selon les détracteurs, les 28 pages en question auraient été supprimées du rapport sous le mandat de Georges Bush."


Les critiques disent que la formulation ambiguë n'écarte pas l'hypothèse selon laquelle des fonctionnaires ou des parties du gouvernement saoudien de rang inférieur aient joué un rôle dans les attentats.

Le sénateur Bob Graham, l'un des auteurs du rapport, a déclaré que les 11 pirates de l'air avaient profité du soutien du gouvernement saoudien, mais aussi des financements de fonds de charité et de riches particuliers.

 Il avait auparavant dit dans une autre interview :

" Je trouve inconcevable qu’une poignée de 19 terroristes ne parlant pas anglais pour la plupart, n’ayant jamais vécu aux Etats-Unis et ayant laissé tomber leurs études secondaires, puissent accomplir de telles opérations si  sophistiqués sans avoir reçu une aide financière en provenance de l’intérieur des Etats-Unis."


Pendant ce temps, les législateurs de la Chambre du Sénat américain ont adopté une loi qui permet aux familles des victimes du terrorisme de poursuivre en justice les gouvernements étrangers qui ont, par leur financement, soutenu les attentats de New York. 

L'Arabie Saoudite a rapidement riposté à cette résolution à laquelle le gouvernement d’Obama a imposé son veto, en menaçant de vendre des centaines de milliards de dollars d'actifs américains.

 

 

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV