Le ministre pakistanais du Pétrole a balayé d’un revers de main toutes les rumeurs sur un arrêt du projet du gazoduc de la paix entre l'Iran et le Pakistan.
« Islamabad entend parachever le projet des importations du gaz de l’Iran et les responsables pakistanais poursuivent leurs consultations pour une conclusion rapide du projet », a déclaré le ministre pakistanais du Pétrole, Shahid Khaqan Abbasi.
Selon ce dernier, les autorités iraniennes et pakistanaises participeront, en mai, à une réunion à Téhéran en vue de s’accorder sur le parachèvement du gazoduc de la paix.
« Nous avons l’intention de compléter ce projet avant décembre 2017 et d’entamer les importations du gaz de l’Iran », a-t-il indiqué.
Il a pourtant ajouté que le problème des sanctions internationales n’était pas encore réglé mais que cela n’entraverait pas les travaux de construction du gazoduc de la paix.
Les négociations sur les exportations du gaz iranien vers le Pakistan ont commencé, il y a 14 ans. A l’époque, les parties concernées ont décidé de construire un gazoduc de la paix entre l’Iran, le Pakistan, l’Inde et la Chine pour exporter le gaz iranien d’Assalouyeh vers l’Asie de l’Est.
En 2002, lorsque les négociations initiales ont débuté, étaient rares ceux qui pensaient que les exportations du gaz iranien vers le Pakistan, dans le cadre du gazoduc de la paix, se heurteraient à l’obstacle des « sanctions ».
Mais le problème essentiel était ailleurs : en fait, vu qu'Islamabad n'a pas rempli sa promesse et qu'il dépend sur les plans politique et économique des acteurs régionaux et internationaux, le projet du gazoduc de la paix est resté inachevé.
