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Daech fabrique des bombes radioactives pour prendre pour cible l'Occident

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Premier ministre britannique David Cameron

Le Premier ministre britannique a averti que le groupe terroriste de Daech avait l’intention d’utiliser des drones pour larguer des « bombes sales » sur les grandes villes des pays occidentaux.  

Lors d’une réunion avec les présidents américain, français et chinois, David Cameron a jugé « très vrai » le danger d’acquisition par Daech des matières nucléaires.  

Un responsable britannique ayant assisté à la réunion a noté que les terroristes de Daech « cherchent à mettre la main sur des drones » capable de larguer des matières radioactives sur les grandes villes.

Pendant la réunion, on a diffusé des petits clips vidéo dans lesquels Daech utilisait des drones dans leurs opérations meurtrières.

Pour sa part, un expert irakien a indiqué au journal Wall Street Journal que les terroristes de Daech fabriquaient des bombes avec du peroxyde d'acétone et des ceintures explosives analogues à celles utilisées lors des attentats à Bruxelles et à Paris.

Les terroristes « ont également maîtrisé la fabrication d'explosifs à base de nitrates », selon le général Hatem al-Magsousi, le meilleur expert irakien des explosifs.

"L'université de Mossoul est le meilleur centre de recherches de Daech dans le monde entier", a déclaré le général, dont les propos ont été repris par l’agence de presse russe Sputnik.

Il a également annoncé que les saboteurs et les kamikazes étaient formés à Mossoul.

« Ils étaient formés d'abord dans la ville syrienne de Raqqa puis peaufinaient leur savoir-faire à l'université de Mossoul », a indiqué le général.

Le représentant de la coalition anti-Daech dirigée par les États-Unis, Steve Warren, a pour sa part annoncé que les avions américains avaient réalisé plusieurs frappes sur le territoire de l'université, la dernière datant du 19 mars.

« Nous avons appris que les djihadistes se servaient de locaux de l'université à des fins militaires et nous nous sommes mis à les bombarder », a indiqué le porte-parole.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV