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La Turquie n’est plus la destination favorite des touristes iraniens

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les officiers de la police turque surveillent à proximité d'un mémorial en hommage aux victimes de l'attentat du 12 janvier, survenu à Istanbul, le 15 janvier 2016. ©AFP

Paniqués par les récents attentats qui se sont produits en Turquie, les Iraniens ne veulent plus s’y rendre pour passer leurs vacances. La preuve ; les avions semi-vides qui circulent entre l’Iran et la Turquie.

L’attentat terroriste qui a eu lieu samedi dernier à Istanbul a coûté la vie à un Iranien tandis que trois autres ont été blessés. La Turquie a été secouée à 11 reprises pendant les neuf derniers mois par des explosions terroristes mais le tout dernier attentat qui a fait des victimes parmi les ressortissants iraniens a finalement contraint l’ambassade iranienne à Ankara de déconseiller toute présence dans les lieux très fréquentés de la Turquie et de respecter les règles et les avertissements sécuritaires des responsables turcs.

« Des plaintes se multiplient contre les agences de voyage qui ont annulé les déplacements en Turquie, les tarifs pour des voyages en Turquie, même pour les villes comme Antalya qui sont bien loin d'Istanbul ou d' Ankara, ont fortement baissés et la plupart des sièges des avions qui partent pour la Turquie restent vacantes », a déclaré Mahdi Anbar, vice-président de l’Organisation du Tourisme d’Ispahan.

Les experts de la police turque inspectent la zone après un attentat suicide dans un centre commercial et touristique dans le centre d'Istanbul, en Turquie le 19 mars 2016. ©REUTERS

Et d’ajouter : « La situation sécuritaire de la Turquie a tellement préoccupé les Iraniens qu’ils préfèrent renoncer à leur argent au lieu de mettre en péril leur vie.  Les compagnies aériennes auraient dû rembourser les billets de leurs clients, si le ministère iranien des AE avait annoncé l'Etat d'urgence mais puisqu'il ne l'a pas fait , alors c'est aux voyageurs de payer une amende en cas de l’annulation de leur déplacement en Turquie. Les annulations de la clientèle iranienne se multiplient ce qui présente une grosse perte pour le tourisme turc ».

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SOURCE: FRENCH PRESS TV