Le vice ministre iranien du Pétrole, Abbas Kazemi a annoncé que les pourparlers sont menés en ce moment même avec les bailleurs de fond chinois qui envisagent de financer le projet du développement de la raffinerie d'Abadan à hauteur de 3 milliards de dollars.
Les négociations sont également en cours avec les Japonais et les Sud-coréens.
" Après la levée des sanctions, notre priorité consiste à accomplir des projets en cours et surtout à construire de nouvelles raffineries", a affirmé Abbas Kazemi, interrogé par l'agence de presse Mehr.
" A travers le projet du développement de nos raffinerie, notamment celle d'Abadan, nous visons à améliorer la qualité de nos productions pétrolières, notamment l'essence et le gazole", a poursuivi ce responsable.
M. Kazemi est revenu ensuite sur "les tergiversations de la partie chinoise" dans la mise en oeuvre de ses promesses de financement : " le projet du développement de la raffinerie d'Abadan aurait du être mis en oeuvre en deux phases. Or deux banques chinoises différentes se sont portées candidates et chacune, devra financer l'une de ces phases et de façon alternative, d'où le retard constaté dans la mise en oeuvre du projet".
Kazemi s'est félicité des progrès réalisés en cours des récentes négociations avec la Chine, n'écartant toutefois pas la possibilité pour l'Iran de "remplacer les compagnies chinoises par leur confrères sud-coréennes ou japonaises, si "les chinois continuaient à tergiverser" et "à tuer le temps"
"Notre objectif consiste à optimiser les installation de la raffinerie d'Abadan, vielle de près de 100 ans, à rapprocher la qualité de nos productions aux standards européens ( Euro 5), à réduire la quantité des agents polluants, à augmenter nos productions en essence et en gazole de bonne qualité, à réduire la production du fioul et à démanteler les installations vétustes".
La raffinerie d'Abadan, située dans le sud de l'Iran, est la raffinerie la plus vielle et de loin la plus grande de l'Iran.