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Washington voit en les Kurdes syriens des partenaires appréciés

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Réunion de responsables kurdes à Rmeilane dans le Nord syrien, le 16 mars 2016 © AFP

"Les Kurdes syriens ont joué un rôle crucial dans le combat contre Daech en Syrie et restent très largement dominants dans les Forces démocratiques syriennes (FDS), la coalition arabo-syrienne soutenue par les États-Unis." C'est ce qu'a déclaré le Secrétaire américain à la Défense, Ashton Carter.

« Nous leur en sommes reconnaissants et nous voulons continuer » ce partenariat, tout « en admettant les complexités de leur rôle régional », a poursuivi M. Carter, devant la commission des forces armées du Sénat, à Washington.

A noter que les Kurdes syriens ont proclamé, jeudi 17 mars, une entité « fédérale démocratique » dans les zones qu’ils contrôlent dans le nord du pays. « Le système fédéral a été approuvé pour la région Rojava, a déclaré Sihanouk Dibo, un responsable du Parti de l’union démocratique (PYD), principal parti kurde en Syrie, à l’issue d’une réunion de plus de 150 représentants de partis kurdes, arabes et assyriens à Rmeilane, dans le nord-est de la Syrie. Ils ont voté en faveur de l’union des trois « cantons » kurdes (Afrine, Kobané, Jezireh) et des zones conquises ces derniers mois par les forces kurdes au sein d’une zone d’« administration autonome ».

Mercredi, à peine une heure après que le porte-parole du principal parti politique kurde syrien (PYD) a annoncé la possible formation d’une région autonome dans le Nord syrien, Washington s’est rapidement opposé à cette idée. Marc Tuner a déclaré que Washington n’avait pas accepté et qu’il n’accepterait pas la formation d’une région autonome ou semi-autonome en Syrie.

(Avec AFP)

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SOURCE: FRENCH PRESS TV