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Deux Casques bleus tués dans le nord du Mali par un des leurs

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Casques bleus de la mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). (Photo d'archives)

Deux Casques bleus de l'ONU au Mali ont été tués samedi soir et un troisième blessé par un de leurs camarades, a annoncé dimanche la Mission de l'ONU dans le pays (MINUSMA), moins de trois semaines après un incident similaire.

Hier, samedi, vers 19h00, un Casque bleu a tiré sur trois de ses collègues dans le camp de la MINUSMA à Tessalit, région de Kidal. Deux morts sont à déplorer, le troisième n’ayant été que légèrement blessé.

Le suspect a été arrêté, la sécurité dans le camp a été renforcée, une enquête permettra de déterminer les causes et circonstances exactes de l'incident.

Le 25 février, deux Casques bleus tchadiens avaient été tués dans le camp de la force onusienne à Kidal au cours de ce que la MINUSMA avait qualifié de règlement de comptes entre individus.

La MINUSMA, déployée depuis juillet 2013, est la mission de maintien de la paix de l'ONU la plus coûteuse en vies humaines depuis la Somalie en 1993-1995.

La vaste région du nord du Mali était tombée en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda après la déroute de l'armée face à la rébellion à dominante touareg, d'abord alliée à ces groupes qui l'ont ensuite évincée.

Les jihadistes ont été dispersés et en grande partie chassés par une intervention internationale déclenchée en janvier 2013 à l'initiative de la France, et qui se poursuit actuellement.

Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature en mai-juin 2015 d'un accord de paix entre le gouvernement, les groupes pro-Bamako, et l'ex-rébellion, censé isoler définitivement les jihadistes.

Avec l’AFP

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SOURCE: FRENCH PRESS TV