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Bongo est candidat aux présidentielles gabonaises de 2016

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Ali Bongo prononçant un discours à Libreville, le 12 mars 2016. ©Binto Media

Le président Bongo est finalemet investi candidat à la présidentielle malgré de nombreux opposants au sein même de son propre parti

Hier, samedi, le président gabonais, Ali Bongo Ondimba a été investi officiellement candidat à la présidentielle prévue au second semestre 2016, lors du congrès annuel du Parti démocratique gabonais (PDG).

Le chef de l'Etat avait annoncé dès le 29 février, sa candidature à un deuxième mandat, mais celle-ci devait être confirmée par les instances dirigeantes du PDG.

« Je prends acte avec humilité et gravité, de la confiance que vous venez de me témoigner par ce vote franc, massif et enthousiaste  pour représenter le Parti démocratique gabonais à l'élection présidentielle », a-t-il déclaré devant plusieurs milliers de militants, avec son slogan écrit en lettres capitales : « Changeons ensemble ».

Elu en 2009 après le décès de son père, Omar Bongo Ondimba qui était au pouvoir depuis 1967, le chef de l'Etat sortant s'est engagé à toujours travailler pour l'ensemble de la population gabonaise « qui nous fait confiance pour notre projet commun ».

« Nous devons briser ensemble le cercle de l'inutilité », a martelé M. Bongo, appelant à travailler pour bâtir une société basée sur le mérite.

« Le changement, c'est mon cheval de bataille pour les sept prochaines années (...) si les Gabonais et les Gabonaises m'accordent leur confiance » !

Le président gabonais a ensuite loué le bilan de son premier mandat, évoquant entre autres, la mise en place d'un système de protection sociale, les routes goudronnées et les projets agricoles récents en vue de réduire la dépendance alimentaire aux importations de ce tout petit pays qui n’a que 1.8 millions d’habitants mais qui possède tout de même le pétrole.

 Depuis son arrivée au pouvoir, plusieurs anciens du PDG ont démissionné à l'instar de Jean Ping, ancien président de la Commission de l'Union africaine qui est passé depuis dans l'opposition et qui vient de présenter sa candidature aussi à l’élection présidentielle.

L’élection de Bongo en 2009 avait déjà été contestée par l'opposition.

Dans son discours, Ali Bongo a dénoncé à plusieurs reprises ses détracteurs, dissidents internes au PDG qu’il a qualifiés de « compteurs de fables animés par la mauvaise foi et le chantage permanent ». «Leur véritable intention est de se servir du Gabon (...), de détruire l'unité de la nation »

Estimant que le parti demeure toujours un et indivisible depuis sa création par son père il y a 48 ans, il a déclaré : « Tant que je serai là, il n’y aura pas de chaos ! »

Il faut souligner que des différends de plus en plus grands sont apparus ces derniers mois au sein du parti au pouvoir, le PDG, avec notamment  l’exclusion cette semaine de trois leaders d et la création d'un mouvement frondeur appelé : « PDG Héritage et Modernité ». Ce courant composé d’une quinzaine de députés et d'anciens ministres, a dénoncé jeudi, le « bilan calamiteux de Bango » et a dit qu’il allait présenter incessamment sous peu, son propre candidat à la présidentielle.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV