L'Iran a placé en orbite trois satellites de télédétection de conception nationale en utilisant un lanceur russe.
Selon des responsables iraniens, les trois satellites ont été placés en orbite depuis le cosmodrome russe de Vostochny dans le cadre d'une mission à charges utiles multiples.
Ce lancement, effectué dimanche 28 décembre à 16h48 (heure locale de Téhéran), constitue la septième collaboration de ce type entre Téhéran et Moscou dans le domaine spatial. La fusée a emporté plusieurs charges utiles, dont les satellites iraniens Zafar 2, Paya et Kowsar.
🛰🇮🇷 Il y a quelques instants, 3 satellites iraniens, Zafar-2, Paya et le 2e prototype de Kowsar, ont été placés avec succès en orbite terrestre basse (LEO) par un lanceur russe Soyouz
— Press TV Français (@fr_presstv) December 28, 2025
🔹 Ces 3 satellites seront utilisés pour l'imagerie et la transmission de données pic.twitter.com/y1jilbkdIx
Avant le lancement, l'ambassadeur d'Iran à Moscou, Kazem Jalali, a décrit la mission comme une avancée majeure pour le programme spatial iranien.
Dans une série de publications sur X, il a précisé que les satellites avaient été entièrement conçus et fabriqués en Iran, grâce à une collaboration entre agences gouvernementales, universités et entreprises privées à haute technologie.
Ce lancement a mis en orbite trois satellites aux fonctions complémentaires, conçus pour des missions de télédétection, de surveillance environnementale et de connectivité avancée. Voici leurs caractéristiques techniques :
Paya (Tolou-3) d’un poids de 150 kilogrammes est le satellite le plus lourd jamais lancé par l’Iran. Il fournit des images avec une résolution d’environ cinq mètres en noir et blanc et de dix mètres en couleurs.
Zafar ‑2, développé par l’Université des sciences et technologies d’Iran, est dédié à la surveillance des ressources naturelles, à l’évaluation environnementale et à la collecte de données pour la gestion des catastrophes et la cartographie.
Kowsar ‑1.5, version améliorée des précédents modèles Kowsar et Hodhod, intègre des capacités de réseau Internet des objets (IdO), permettant une transmission de données en temps réel pour des systèmes de surveillance intelligents.
L’Iran a fait son entrée dans le domaine spatial en 2009 avec le lancement du satellite Omid. Malgré les sanctions occidentales, Téhéran n’a cessé de développer son programme spatial civil.