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Netanyahu comparaît pour la 65e fois devant le tribunal dans le cadre de son procès pour corruption

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu au tribunal pour témoigner dans son procès pour corruption, le 16 décembre 2024. (Archives)

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a comparu pour la 65e fois devant le tribunal de district de Tel-Aviv pour répondre aux accusations de corruption qui l'ont poursuivi pendant une grande partie de son mandat.

Le quotidien en hébreu Maariv a rapporté que la dernière session du tribunal, mardi, était consacrée à l'affaire 4000, qui concerne des accusations de corruption liées à Shaul Elovitch, l'ancien actionnaire majoritaire de Bezeq, la plus grande entreprise de télécommunications d'Israël.

Les procureurs affirment que Netanyahu est accusé d'avoir accordé des avantages réglementaires à Bezeq en échange d'une couverture médiatique favorable sur le site d'information Walla, propriété d'Elovitch, bien que le Premier ministre israélien nie toutes les accusations.

Selon le journal, les procureurs affirment également que Netanyahu et des membres de sa famille ont soumis « diverses exigences » au couple Elovitch concernant le ton et le contenu de la couverture médiatique de Walla.  

Netanyahu a affirmé à plusieurs reprises que ces interactions ne constituent pas un comportement criminel. 

Au début de la séance de mardi, Netanyahu a demandé une suspension d'audience de 30 minutes pour participer à distance à un exercice militaire via Zoom, ce qui lui a été accordé par le tribunal.

Les médias israéliens ont déjà mis en lumière le recours par Netanyahu à des engagements politiques, diplomatiques et sécuritaires pour justifier des retards ou des interruptions dans les procédures judiciaires.

Ces mesures servent à limiter le temps passé au tribunal, tandis que ses partisans affirment qu'elles reflètent les exigences de la direction d'Israël dans un contexte de fortes tensions régionales.

Début décembre, Netanyahu a soumis une demande officielle au président du régime israélien Isaac Herzog afin d'obtenir une grâce présidentielle dans ses affaires de corruption.

Cette décision a déclenché un vaste débat politique et public, certains estimant qu'une grâce ne devrait être envisagée que si Netanyahu admettait ses torts et se retirait de la vie politique.

Netanyahu a rejeté ces conditions, déclarant qu'il n'admettrait ni sa culpabilité ni ne démissionnerait, même en cas de grâce.

Benjamin Netanyahu, le Premier ministre israélien resté le plus longtemps en fonction, a été inculpé en 2019 pour corruption, fraude et abus de confiance à la suite d'enquêtes approfondies.

Son procès a débuté en 2020, faisant de lui le premier Premier ministre israélien en exercice à témoigner comme accusé dans l'histoire du régime. Il est poursuivi dans trois affaires de corruption distinctes.

Le Premier ministre israélien est également accusé de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité, la Cour pénale internationale (CPI) ayant émis des mandats d'arrêt à son encontre et contre l'ancien ministre de la Guerre, Yoav Gallant, en novembre 2024, pour des atrocités commises à Gaza, où près de 71 000 personnes, principalement des femmes et des enfants, ont été tuées depuis octobre 2023.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV