Plus de 410 Palestiniens ont été tués et 1 112 autres blessés dans les attaques israéliennes à Gaza depuis l’entrée en vigueur de l’accord de cessez-le-feu le 10 octobre.
Lundi, le bureau des médias du gouvernement de Gaza a recensé, dans un communiqué, 875 violations israéliennes de l’accord, comprenant 265 tirs directs sur des civils, 49 incursions militaires dans des zones résidentielles, 421 bombardements et 150 démolitions de maisons.
Dans leur plus récente agression, les forces du régime occupant ont tué par balle deux Palestiniens dans le quartier de Shuja'iyya, à l'est de la ville de Gaza.
Ces décès portent à au moins 12 le nombre total de Palestiniens confirmés morts à Gaza au cours des dernières 24 heures, dont huit corps retrouvés dans les décombres à travers le territoire.
Depuis octobre 2023, l’armée israélienne a tué près de 71 000 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et en a blessé plus de 171 000 dans ses attaques à Gaza.
Le bureau a accusé Israël de ne pas avoir respecté ses obligations humanitaires prévues par l’accord.
Le régime d’occupation n’a permis que l'entrée de 10 % des quantités de carburant convenues, laissant les hôpitaux, les boulangeries et les stations d’eau et d’assainissement quasiment hors service et aggravant la souffrance quotidienne des civils, a précisé le bureau.
Il a averti d’une « crise humanitaire profonde et sans précédent » à Gaza, en raison du refus du régime israélien d’ouvrir les passages du territoire ou de permettre l’entrée de tentes, de maisons mobiles, de caravanes et de matériaux d’abris, « en violation flagrante de l’accord et du droit humanitaire international ».
Le bureau a également indiqué que les « politiques arbitraires » israéliennes ont entraîné l’effondrement de 46 bâtiments endommagés lors des récentes tempêtes hivernales, causant la mort d'au moins 15 Palestiniens.
Le bureau a appelé à garantir « l’acheminement immédiat et sécurisé de l’aide humanitaire et du carburant, ainsi qu’à permettre l’entrée de tentes, de maisons mobiles, de caravanes et de matériaux d’abris, comme stipulé dans l’accord, afin de faire face à la catastrophe humanitaire croissante dans la bande de Gaza ».