Par la voix de son porte-parole du ministère des Affaires étrangères, l’Iran a fermement dénoncé les bombardements incessants israéliens et le blocus de l’aide humanitaire à Gaza, ravagée par la guerre, affirmant que tout soutien à Israël équivaut à une complicité dans cette guerre génocidaire.
Lors d’un point de presse lundi 15 décembre, Esmaïl Baghaï a catégoriquement condamné les violations flagrantes du droit international humanitaire par Israël ainsi que ses crimes de guerre et ses crimes contre l’humanité avant de rappeler la responsabilité de la communauté internationale de prendre, sous l’égide des Nations Unies, des mesures immédiates et efficaces pour mettre fin à ces crimes et traduire en justice ses auteurs.
Selon Baghaï, les États-Unis et les pays qui fournissent du matériel militaire et assistance à Israël se rendent complices de ses crimes commis dans les territoires palestiniens occupés, au Liban et en Syrie.
Il a ainsi dénoncé ce soutien inconditionnel ainsi que l'inaction des garants de la trêve, qui ont encouragé et encouragent toujours le régime génocidaire à violer impunément l’accord de cessez-le-feu, tant à Gaza qu’au Liban.
« Malgré l'annonce d’un prétendu cessez-le-feu à Gaza et au Liban, le régime sioniste, avec le plein soutien des États-Unis et l’indifférence des garants de la trêve, continue de commettre des crimes brutaux en Palestine occupée et au Liban », regrette le diplomate iranien.
Or, Baghaï a appelé la communauté internationale à prendre des mesures sérieuses pour contrer les menaces que fait peser Israël sur la paix et la sécurité régionales et internationales.
Depuis l’entrée en vigueur, le 10 octobre, de l’accord fragile négocié par les États-Unis entre Israël et le mouvement de résistance palestinien Hamas, le cessez-le-feu a été violé à plusieurs reprises par le régime israélien, faisant au moins 390 morts palestiniens dans la bande de Gaza dont une grande partie reste encore inaccessible en raison de la présence continue des forces d’occupation israéliennes.
Dimanche, le dirigeant du Hamas Oussama Hamdan a confirmé sur l'antenne de la chaîne qatarie Al Jazeera la mort en martyr du commandant militaire de haut rang Raed Saad, réitérant que le mouvement se réservait le droit de répondre aux violations de l'accord de cessez-le-feu commises par l'occupation sioniste.
Hamdan a rendu hommage au commandant martyr, qui « s'était consacré à la cause palestinienne et à la défense de sa terre et de sa patrie ».