L’agression du régime israélien contre l’Iran a principalement visé des zones civiles, faisant un grand nombre de victimes parmi les femmes et les enfants.
Le ministère iranien de la Santé a annoncé qu’au moins 44 femmes et 13 enfants ont été tués lors de l’agression militaire israélienne contre l’Iran, menée avec des armes fournies par les États-Unis.
Dans une publication sur X (anciennement Twitter) ce lundi, le directeur du Centre d'information et de relations publiques du ministère iranien de la Santé, Hossein Kermanpour, a précisé que deux des femmes tuées étaient enceintes.
« Depuis le début de la guerre menée par Israël contre notre nation, 163 femmes ont été blessées et 44 femmes sont tombées en martyrs — dont deux mères enceintes, décédées avec leurs enfants à naître. Parmi les martyrs figurent 13 enfants, dont le plus jeune n’avait que deux mois », a-t-il indiqué.
L’agression israélienne a également visé au moins trois hôpitaux et six ambulances.
L’entité occupante avait lancé, dans la nuit du 13 juin, une série d’attaques terroristes contre Téhéran et plusieurs autres villes iraniennes, dans un acte d’agression non provoqué qui a entraîné la mort de centaines d’Iraniens, dont des civils, des scientifiques et des hauts gradés militaires.
En représailles, l’Iran a lancé « l’Opération Vraie Promesse III », tirant des dizaines de missiles en direction des territoires occupés. Les frappes se sont poursuivies plusieurs jours.
Les Forces armées iraniennes ont promis d’« ouvrir les portes de l’enfer » contre Israël, lançant une série de frappes de missiles et de drones contre des sites sensibles à travers les territoires occupés.
Le 22 juin, les États-Unis se sont joints au régime israélien et ont bombardé trois sites nucléaires iraniens — à Fordo, Natanz et Ispahan — en violation flagrante de la Charte des Nations unies, du droit international et du Traité sur la non-prolifération nucléaire (TNP).
Le lendemain, l’Iran a frappé par missiles la base américaine d’al-Udeid au Qatar — la plus grande base militaire des États-Unis en Asie de l’Ouest — en réponse à « l’agression militaire manifeste du régime criminel des États-Unis » contre les installations nucléaires iraniennes.
Dans un communiqué publié ce mardi, quelques heures après l’arrêt des hostilités israéliennes à la suite d’un accord entre Tel-Aviv et Washington, le Conseil suprême de sécurité nationale iranien (SNSC) a salué le courage exemplaire des forces de sécurité de l'Iran face aux attaques israéliennes.
Le SNSC a affirmé que la réponse militaire puissante de l’Iran dans le cadre de l'opération Vraie Promesse III avait contraint le régime israélien à cesser unilatéralement son agression.