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L'Iran et la Jordanie exhortent la communauté internationale à faire cesser les atrocités israéliennes dans la région

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi (D) et son homologue jordanien, Ayman Safadi. (Photo combinée du ministère des Affaires étrangères)

Dans un entretien téléphonique, les ministres des Affaires étrangères de l’Iran et de la Jordanie ont exprimé leur profonde préoccupation concernant les violences perpétrées par le régime israélien dans la région. Ils ont enjoint la communauté internationale à intervenir sans délai pour mettre fin à ces exactions.

Durant la conversation qui a eu lieu le dimanche 23 mars, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, et le vice-Premier ministre et ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi, ont débattu des récents développements dans la région, plus particulièrement dans la bande de Gaza, en Cisjordanie, au Liban et au Yémen, dans le contexte des offensives brutales perpétrées par Israël.

M. Araghchi a fermement condamné les attaques massives du régime israélien contre la bande de Gaza et le Liban, ainsi que les meurtres de civils. Le responsable n’a pas manqué de souligner les préoccupations majeures engendrées par la violation manifeste du cessez-le-feu par le régime israélien, tel qu’il a été établi avec le mouvement de résistance palestinien Hamas à Gaza et avec le Hezbollah au Liban.

Le haut diplomate iranien a souligné la nécessité d’une action immédiate de la communauté internationale et des pays musulmans pour couper court aux agressions et aux crimes du régime occupant.

Il est impératif que la communauté internationale et les États musulmans interviennent pour prévenir l’aggravation de l’insécurité et les menaces à la paix et à la stabilité dans la région, a déclaré Araghchi.

Araghchi a également condamné l’agression militaire continue des États-Unis contre le Yémen et a mis en garde contre l’extension des tensions dans la région.

Le ministre iranien des Affaires étrangères a également appelé les pays de la région à redoubler d’efforts pour contrer les complots sinistres contre les pays musulmans.

Le 15 mars, les États-Unis ont annoncé une vague de frappes aériennes qui, selon les responsables yéménites, ont fait 53 morts.

Ces frappes, les premières depuis l’investiture du président Donald Trump, sont intervenues après que les forces yéménites se sont engagées à reprendre leurs opérations contre les navires israéliens en solidarité avec les Palestiniens.

Dans une nouvelle escalade, les États-Unis ont récemment annoncé leur intention de déployer un deuxième porte-avions, l’USS Carl Vinson, dans la région.

Lors de son entretien téléphonique de dimanche, le ministre jordanien des Affaires étrangères s’est à son tour déclaré vivement préoccupé par la violation des accords de cessez-le-feu et les attaques du régime israélien contre le peuple palestinien sans défense à Gaza, en Cisjordanie et au Liban.

Safadi a déclaré que la communauté internationale et les pays de la région doivent prendre des mesures sérieuses pour contraindre le régime israélien à mettre fin à son agression et empêcher une nouvelle escalade de la violence dans la région.

Il convient de remonter au mois de janvier pour constater que le régime israélien s’est retrouvé dans l’obligation de se soumettre à un cessez-le-feu avec le Hamas, en raison de l’incapacité à atteindre ses objectifs, parmi lesquels l’« élimination » du mouvement de résistance palestinien et la libération des captifs.

La trêve de 42 jours, entachée de violations israéliennes répétées, a expiré le 1er mars, mais Israël s’abstient d’entamer des négociations pour la deuxième phase de l’accord.

De plus, le régime a lancé des frappes sur Gaza, rompant ainsi le cessez-le-feu et l’accord d’échange de prisonniers en vigueur depuis près de deux mois.

En date du 27 novembre, Israël a consenti à un cessez-le-feu avec le mouvement de résistance libanais Hezbollah, reconnaissant ainsi les limites de son offensive de quatorze mois contre le Liban. Cette décision fait suite à l’expérience désastreuse vécue par l’armée israélienne, qui n’a pas atteint ses objectifs militaires et politiques, notamment l’éradication du Hezbollah.

Outre la violation des termes de l’accord de cessez-le-feu et le maintien d’une partie de ses forces au Liban, le régime mène des attaques quasi quotidiennes contre le Liban depuis l’entrée en vigueur de cet accord.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV