Des tirs de l’armée israélienne ont fait deux morts et 17 blessés parmi les civils dans le sud du Liban, au lendemain de la prolongation du cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, a rapporté lundi 27 janvier la chaîne d’information libanaise Al Mayadeen, citant le ministère libanais de la Santé.
Dans le cadre de leur nouveau crime, les militaires du régime israélien ont ouvert le feu sur les civils libanais à l’entrée du village d’al-Adissa, au sud du Liban.
Dans d’autres villes libanaises, les forces israéliennes ont tiré sur les Libanais qui se sont rendus à Maroun al-Ras et Markaba dans le sud du pays.
Plus tôt dans la journée, l’armée libanaise est entrée dans le village d’Aïtaroun en compagnie de ses habitants, selon l’agence de presse libanaise Al-Manar.
Dimanche 26 janvier, le régime israélien a violé l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah en tirant sur des civils libanais, qui ont rentré chez eux, faisant 24 morts et 134 blessés.
Cette agression intervient malgré le fait que le délai de 60 jours, fixé par l’accord de cessez-le-feu pour le retrait des forces israéliennes du Liban, a expiré dimanche.
Auparavant, le régime sioniste a lancé que ses troupes seraient stationnées au Liban, en dépit de la fin du délai prévu. Après cela, l’armée libanaise a fustigé samedi le retard d’Israël dans son retrait du Sud-Liban.
Pour rappel, l’accord de cessez-le-feu entre le régime israélien et le mouvement de résistance libanais Hezbollah est entré en vigueur mercredi 27 novembre 2024.
Après que le régime sioniste a refusé de retirer ses forces conformément à l’accord initial, la Maison-Blanche a publié un communiqué, annonçant que la mise en œuvre de l’accord a été prolongée de vingt-deux jours. Ce dernier restera en vigueur jusqu’au 18 février 2025.