Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a condamné les frappes aériennes exercées par les États-Unis, la Grande-Bretagne et le régime israélien contre le Yémen, les qualifiant de « violation flagrante du droit international et de la Charte des Nations unies » et de « grave menace pour la paix et la sécurité régionales ».
Araghchi a fait ces remarques lors d’une rencontre avec l’envoyé spécial des Nations unies pour le Yémen, Hans Grundberg, dimanche 12 janvier à Téhéran.
Le chef de la diplomatie iranienne a également affirmé que ces opérations conjointes constituent une violation claire de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale du Yémen.
Le ministre a en outre réaffirmé le soutien de la République islamique d’Iran aux initiatives onusiennes censées améliorer la situation au Yémen.
Pour sa part, Hans Grundberg a exprimé sa reconnaissance pour l’engagement de l’Iran à jouer un rôle efficace dans la stabilité et la sécurité dans la région, en particulier au Yémen.
Il a également souligné la nécessité de poursuivre les consultations avec l’Iran sur les questions régionales, alors qu’il présentait un rapport sur les derniers efforts de l’ONU pour établir la paix et la stabilité au Yémen, ainsi que sa récente visite à Sanaa.
Les États-Unis et leurs alliés bombardent le Yémen depuis plusieurs mois, en violation de la souveraineté du pays et du droit international, et ce en réaction aux opérations des forces yéménites menées en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza, dans le contexte d’une guerre génocidaire menée par Israël.
Dans le cadre de leurs opérations, les forces armées yéménites ont ciblé des navires en direction ou en provenance de ports des territoires occupés, ou liés à Israël, dans le sud de la mer Rouge, dans le détroit de Bab el-Mandeb, dans le golfe d’Aden et même en mer d’Arabie.
Elles ont également mené des frappes contre des cibles israéliennes dans les territoires occupés.
Les forces yéménites ont annoncé qu’elles poursuivraient leurs opérations anti-israéliennes jusqu’à ce que le régime occupant mette fin à son assaut sanglant sur Gaza.