Samedi 4 janvier, le secrétaire général du Hezbollah libanais, cheikh Naïm Qassem, a prononcé un discours, à l’occasion du 5e anniversaire de la mort en martyr de l’ancien commandant en chef de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général de corps d’armée Qassem Soleïmani, le commandant adjoint des Unités de mobilisation populaire irakiennes (Hachd al-Chaabi), Abou Mahdi al-Muhandis, et leurs compagnons.
Dans son discours, Naïm Qassem a estimé que le martyr Qassem Soleïmani était un commandant stratégique sur les plans intellectuel, politique et djihadiste, avant d’ajouter que ces traits étaient clairement perceptibles dans les stratégies et les réalisations sur le terrain du martyr Soleïmani.
Martyr Soleïmani a levé le voile sur les machinations américaines, notamment en Irak et en Afghanistan, et sur leur soutien au groupe terroriste Daech, a déclaré Naïm Qassem, ajoutant que le général Soleïmani avait déjoué les plans des États-Unis dans la région.
Pour le secrétaire général du Hezbollah, c’est aussi le martyr Soleïmani qui a mis à nu les plans d’occupation israéliens pour la Palestine. L’ancien commandant de la force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique s’était engagé à restituer à la Palestine son statut légitime, a-t-il ajouté.
Grâce aux efforts du martyr Soleimani, la cause de la Palestine est devenue la première question du monde, a fait savoir cheikh Naïm Qassem.
Tout en qualifiant le général Soleïmani de véritable pionnier, le secrétaire général du Hezbollah libanais a déclaré que son action allait servir d’inspiration dans la lutte contre Israël, jusqu’à l’élimination totale de ce dernier.
Ailleurs dans ses remarques, il a fait l’éloge du martyr Abou Mahdi al-Muhandis, affirmant qu’il avait joué lui aussi un rôle de premier plan dans la création de l’organisation irakienne Hachd al-Chaabi et l’élimination des conspirations américaines en Irak.
A noter que le général de corps d’armée Qassem Soleïmani, Abou Mahdi al-Muhandis et leurs compagnons ont été tués lors d’une frappe de drone américain sur ordre du président américain de l’époque, Donald Trump, près de l’aéroport international de Bagdad, la capitale irakienne, le 3 janvier 2020.
Les deux commandants étaient très respectés dans toute l’Asie de l’Ouest pour leur rôle déterminant dans la lutte contre le groupe terroriste takfiriste Daech dans la région, en particulier en Irak et en Syrie.
À l’occasion du cinquième anniversaire de son martyre, des milliers de personnes se sont rassemblées dans tout l’Iran pour rendre hommage au commandant martyr Soleïmani.