Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) a exprimé, le 31 décembre, de vives inquiétudes concernant les récentes offensives israéliennes visant les établissements hospitaliers de Gaza, qualifiant ces actes de « crimes graves ».
Dans un communiqué officiel, le HCDH a rapporté qu’au moins 136 attaques avaient été recensées, touchant environ 27 hôpitaux et 12 centres médicaux.
Le HCDH a insisté sur le fait que l’attaque délibérée contre des hôpitaux et des populations civiles constitue une violation flagrante du droit international humanitaire, assimilable à un crime de guerre.
Par ailleurs, la chaîne d’information Al-Jazeera a relayé des témoignages alarmants concernant des actes de torture et de mauvais traitements signalés à l’hôpital Kamal Adwan dans le nord de Gaza. Les informations concernant le sort du Dr Hussam Abu Safiya, directeur de cet établissement, demeurent floues.
Le HCDH a également souligné les dégâts considérables infligés à l’hôpital Kamal Adwan, illustrant ainsi l’ampleur des attaques israéliennes. Le rapport indique que ces actions témoignent d’un mépris flagrant pour les normes du droit humanitaire international.
Le rapport met aussi en lumière les prétentions d’Israël concernant l’utilisation des hôpitaux de Gaza par des groupes armés, les qualifiant de « vagues » et de « peu précises ».
Selon ce rapport, l’armée israélienne aurait utilisé des bombes pesant 900 kg contre les hôpitaux de Gaza.
Le rapport souligne que les attaques israéliennes semblent viser délibérément les personnes présentes à l’intérieur des hôpitaux.
Un exemple tragique en est documenté dans le rapport du HCDH, celui d’une infirmière volontaire abattue d’une balle en plein cœur à l’hôpital al-Awda à Jabalia, illustrant la gravité de la situation pour le personnel médical et les patients.
Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme a appelé à une enquête indépendante sur les attaques israéliennes contre les hôpitaux de Gaza, insistant sur la nécessité de tenir responsables ceux qui ont enfreint aux lois internationales.
De plus, la chaîne Al-Jazeera a rapporté que le HCDH a exigé la libération immédiate de tout le personnel médical de Gaza qui a été détenu de manière arbitraire par les forces israéliennes.
Le régime sioniste intensifie ses efforts pour rendre la vie insupportable aux Palestiniens en multipliant les bombardements sur des infrastructures essentielles, notamment des hôpitaux et des centres de services médicaux dans le nord de la bande de Gaza. Cette stratégie vise à forcer la population palestinienne à fuir la région, exacerbant ainsi la crise humanitaire déjà présente.
Selon un rapport du ministère palestinien de la Santé, l’hôpital Kamal Adwan a été complètement encerclé par les forces d’occupation sionistes, qui ont non seulement assiégé l’établissement, mais ont également mis le feu à des services vitaux tels que le bloc de chirurgie, les laboratoires, ainsi que les services d’urgence et de maintenance.
Dans une déclaration faite le 27 décembre, le mouvement Hamas a qualifié l’incendie de l’hôpital Kamal Adwan par l’armée sioniste de « crime de guerre ».
Cet acte a été dénoncé comme étant perpétré sous le regard indifférent de la communauté internationale, qui reste passive face à ces violations des droits humains.
De plus, le Hamas a accusé les États-Unis de complicité avec le régime d’occupation israélien, les considérant comme partenaires dans ce qu’ils qualifient de génocide en cours à Gaza.
