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Liban : trois nouveaux raids israéliens en violation de la trêve

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
De la fumée s'élève à côté de bâtiments endommagés dans une zone d'un village du sud du Liban. ©AP

En violation flagrante du cessez-le-feu établi entre le régime sioniste et le Mouvement de résistance libanais Hezbollah, l’armée israélienne a une nouvelle fois lancé une série d’attaques dans l’est du Liban. 

Ce vendredi 27 décembre, la vallée de la Bekaa a été le théâtre de frappes aériennes israéliennes qui ont ciblé plusieurs localités de cette région stratégique située à proximité de la frontière syrienne, rapportent les médias locaux.

Le site d’information arabophone Elnashra a fait état de frappes de missiles du régime sur trois sites de la banlieue de Qousaya, dans la vallée de la Bekaa, près de la frontière avec la Syrie, provoquant des explosions dont les échos ont résonné à travers les villages de la Bekaa.

« Des avions de guerre israéliens ont mené trois raids ciblant les environs de Qousaya dans le district de Zahle », a précisé Elnashra.

Il ne s’agissait pas là de la première frappe israélienne sur le Liban après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, puisque mercredi déjà, des chasseurs du régime ont frappé plusieurs points dans la région de Baalbek, peu avant l’aube.

La veille, également, les forces israéliennes ont lancé une offensive renforcée dans différentes régions du Sud-Liban, notamment à Qantara, Adshit al-Qusayr et Wadi al-Hujayr.

Une « violation continue de l’accord de cessez-le-feu par Israël » que l’armée libanaise a condamné, en référence aux attaques contre la souveraineté libanaise et à la destruction de villes et de villages dans le sud.

L’armée libanaise a en outre annoncé un renforcement de son déploiement dans les zones affectées, tout en coordonnant son action avec la FINUL, la force de maintien de la paix des Nations Unies, ainsi qu’avec le comité chargé de superviser le cessez-le-feu.

Depuis l’entrée en vigueur de l’accord de cessez-le-feu le 27 novembre, visant à mettre un terme aux échanges de tirs entre le Hezbollah et l’armée du régime sioniste, au moins 300 violations israéliennes ont été signalées.

Un comité international composé de représentants de la France, des États-Unis, du Liban, d’Israël et des Casques bleus des Nations Unies, a été mis en place pour surveiller ces violations et s’assurer qu’elles soient dûment identifiées et traitées.

Le cessez-le-feu stipule que les forces israéliennes doivent se retirer progressivement du sud de la Ligne bleue, tracée le 7 juin 2000 par l’Organisation des Nations Unies, après le retrait israélien du Liban le 25 mai de la même année, tout comme il établit que l’armée libanaise y déploie ses troupes dans un délai maximum de 60 jours.

Il reste que les violations israéliennes, parmi lesquelles les frappes aériennes, l’avancée de troupes ou encore la démolition massive de maisons et de bâtiments dans le Sud, y compris dans des zones jusque-là inaccessibles lors des attaques terrestres contre le Hezbollah, soulèvent de sérieuses questions quant à la mise en œuvre de cet accord.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV