TV

Agression israélienne au Liban: une frappe aérienne fait un mort dans le sud

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La voiture dans laquelle trois filles et leur grand-mère ont été tuées lors d'une frappe aérienne israélienne dans la banlieue de la ville d'Ainata, dans le sud du Liban, le 6 novembre 2023. ©Reuters

Une frappe aérienne israélienne dans le sud du Liban a entraîné la mort d’une personne, accentuant les tensions déjà exacerbées après le cessez-le-feu récemment instauré entre Tel-Aviv et Beyrouth.

Dans un communiqué publié mercredi 11 décembre, le ministère libanais de la Santé a déclaré qu’une « frappe de drone ennemi israélien sur la ville d’Ainata a tué une personne et en a blessé une autre ».

La chaîne de télévision libanaise Al-Mayadeen a confirmé cet incident, ajoutant que quatre soldats libanais ont été blessés à la suite de frappes de deux missiles israéliens ayant visé un véhicule près d’un poste de contrôle de l’armée libanaise à Bint Jbeil.

Samedi, six personnes ont perdu la vie lors d’une agression aérienne de l’ennemi sioniste dans le sud du Liban.

Plus tôt, le Premier ministre libanais par intérim, Najib Mikati, a exhorté la communauté internationale à prendre des mesures décisives pour mettre un terme aux violations répétées par Israël du cessez-le-feu conclu entre Tel-Aviv et Beyrouth.

Depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, le 27 novembre, le Liban a recensé des dizaines de violations de la part du régime israélien.

Le cessez-le-feu prévoit que dans un délai maximum de 60 jours, les forces israéliennes se retireront progressivement au sud de la Ligne bleue, ligne temporaire tracée après le retrait d’Israël du territoire du pays en 2000, tandis que l’armée libanaise devrait déployer ses troupes dans cette région.

Cependant, Israël ne s’est pas encore complètement retiré ses forces des villes du sud du Liban, mettant en garde les habitants contre un retour chez eux en raison des raids aériens, des frappes de drones et des bombardements d’artillerie en cours, qui ont donné lieu à des dizaines d’obus tirés et à de multiples opérations de détonation, soit en moyenne trois à quatre incidents par jour.

L’Agence de presse nationale libanaise (NNA) a rapporté que des Casques bleus de l’ONU ont découvert le corps d’un homme « à proximité de sa maison » dans la ville frontalière de Khiam lors de leur inspection de la route et de l’évaluation du retrait des forces israéliennes.

Parallèlement, Al-Mayadeen a indiqué que l’armée libanaise se prépare à se déployer dans ses positions avancées à al-Khiam, Ain Arab et Hammams.

Équipées de bulldozers, ces unités avanceront dans le nord d’al-Khiam pour dégager les routes, examiner les débris de missiles et les munitions non explosées, et vérifier le retrait des forces israéliennes avant de déployer les unités de l’armée restantes.

Le régime occupant a été contraint d’accepter la trêve avec le mouvement de résistance libanais Hezbollah après avoir subi de lourdes pertes sur le champ de bataille et échoué à atteindre ses objectifs dans son agression contre le Liban.

Les autorités sanitaires libanaises rapportent que depuis octobre 2023, plus de 4 000 personnes ont perdu la vie et plus de 16 500 ont été blessées suite aux attaques israéliennes, tandis qu’un million d’autres ont été déplacés.

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV