Téhéran a fermement condamné des frappes aériennes « répétées et agressives » menées par les États-Unis contre le Yémen, qualifiant ces actions de crimes de guerre et de violations du droit international.
En réaction à la violente explosion de samedi dernier secouant la capitale du Yémen, Esmaïl Baghaï, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a déclaré ce dimanche 22 décembre que les attaques agressives et répétées des États-Unis contre le Yémen constituaient une violation flagrante des principes du droit international et de la Charte des Nations unies.
Il a souligné que ces actions violent les normes du droit international humanitaire et constituent un exemple de crime de guerre.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a salué la solidarité du peuple yéménite avec le peuple opprimé de Palestine, soulignant que cette solidarité trouve son origine dans la foi et la conviction des Yéménites de soutenir les opprimés contre l’occupation israélienne et contre le génocide perpétré dans la bande de Gaza.
Le porte-parole de la diplomatie iranienne a exhorté le monde musulman, les pays de la région et l’Organisation des Nations unies à prendre des mesures significatives et efficaces contre les attaques des États-Unis, du Royaume-Uni et du régime israélien contre le Yémen.
Depuis près d’un an, les États-Unis et le Royaume-Uni mènent des frappes militaires au Yémen, en violation de sa souveraineté nationale et contrairement au droit international.
Ces raids ont été menés en réponse à la campagne maritime du Yémen, qui exprime sa solidarité avec les Palestiniens de Gaza.
Le ministère de la Santé de Gaza a rapporté ce dimanche qu’au moins 45 259 personnes ont été tuées et 107 627 autres blessées au cours de plus de 14 mois de guerre du régime sioniste contre Gaza.