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Gaza: des dizaine de Palestiniens tués lors de raids israéliens contre les écoles et les maisons

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Les raids et bombardements israéliens meurtriers surviennent juste un jour après que les forces israéliennes ont tué plusieurs personnes dans la ville de Gaza, le 15 décembre 2024. ©Reuters

Des dizaines de personnes déplacées ont été victimes des attaques incessantes des forces israéliennes contre les écoles et les habitations qui leur servaient de refuge dans le nord de la bande de Gaza.

Ce dimanche 15 décembre, les secouristes ont retrouvé les corps de 18 victimes après avoir travaillé toute la nuit dans la région, selon un rapport de la Défense civile de Gaza.

Le porte-parole de l'agence, Mahmud Bassal, a indiqué que des dizaines d'autres personnes avaient été blessées lors de « l'agression en cours » ainsi que des bombardements aériens et d'artillerie israéliens qui touchent Gaza.

Parmi les morts, a noté le porte-parole, figurent au moins trois enfants.

Dans un autre incident tragique, quatre personnes ont perdu la vie lors de frappes israéliennes visant une maison dans le centre de la ville de Gaza.

À Deir el-Balah, également dans le centre de Gaza, l’armée du régime sioniste a tué quatre autres personnes et blessé huit autres, en lançant un missile sur une tente abritant des dizaines de personnes déplacées.

Selon les habitants, plusieurs maisons ont été bombardées et certaines incendiées dans les villes du nord, notamment à Beit Lahia, Beit Hanoun et le camp de Jabalia.

À Beit Hanoun, les forces israéliennes ont assiégé des familles réfugiées dans une école, prenant d'assaut le bâtiment et enlevant plusieurs hommes, selon des témoignages de médecins et d'habitants.

Au moins 15 personnes ont été tuées ou blessées lors de cette attaque, parmi lesquelles un couple et leurs deux filles, selon les médecins.

Le ministère palestinien de la Santé a également signalé la destruction complète d'un établissement de santé à Jabalia, le centre de santé Abu Shbak, qui offrait des services essentiels de premiers secours et de soins de santé mentale.

Dans le sud de la bande de Gaza, l'armée israélienne a de nouveau ordonné aux personnes déplacées d'« évacuer » deux zones résidentielles, y compris des endroits précédemment désignés comme zones sûres, les incitant à « se déplacer immédiatement vers l’ouest jusqu’à la zone humanitaire ».

Ces ordres d'évacuation, émis à plusieurs reprises, forcent les Palestiniens à se déplacer vers des zones que l'armée israélienne considère comme « humanitaires ».

Une étude récente menée par Action For Humanity (AFH) a révélé que plus d’un quart des 200 000 personnes vivant dans les « zones humanitaires » du centre de Gaza ont dû se déplacer dix fois ou plus au cours des quatorze derniers mois.

Basée sur des témoignages de Palestiniens transférés de force vers la « zone humanitaire » désignée au centre/sud de Gaza, l'étude souligne l'absence de véritables zones humanitaires à Gaza.

Elle affirme également que les « ordres d’évacuation » émis par Israël ne visent pas à protéger les Palestiniens du danger.

L'utilisation de termes tels que « ordres d’évacuation » par le régime israélien et les médias occidentaux ne fait que dissimuler la réalité sur la situation catastrophique actuelle à Gaza, où se déroulent des « accaparements de terres sous la menace d’extermination », selon l'étude.

Le ministère palestinien de la Santé a également signalé la destruction complète d'un établissement de santé à Jabalia, le centre de santé Abu Shbak, qui fournissait des services essentiels de premiers secours et de soins de santé mentale.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV