Un bébé de deux jours figure parmi les sept Palestiniens tués lors de la dernière frappe aérienne de l’armée israélienne le samedi 14 décembre 2024 sur l’école Majda Waseela, dans l’ouest de la bande de Gaza.
Lors de la frappe aérienne contre cette école abritant des Palestiniens déplacés, au moins 7 personnes sont tombées en martyr et plus de 20 autres ont été blessées, selon la Défense civile.
Selon des témoins, l’école était bondée de Palestiniens déplacés, dont beaucoup avaient fui le nord de Gaza.
« Sept martyrs et une vingtaine de blessés ont été récupérés dans les décombres de l’école secondaire Majda Waseela. Les victimes ont été transférées à l’hôpital baptiste et à l’hôpital Shifa », a indiqué la Défense civile de Gaza dans un communiqué.
Janan al-Ghurra, un bébé de deux jours, figure parmi les victimes, a indiqué un journaliste d’Anadolu sur le terrain.
Au 435e jour de sa guerre génocidaire, l’armée du régime israélien poursuit ses frappes contre diverses zones dans la bande de Gaza, faisant des dizaines de morts et de blessés parmi les Palestiniens.
Cela survient alors que l’armée israélienne a fixé dans la nuit de vendredi à samedi comme ultimatum à la population palestinienne de Jabalia, au nord de la bande de Gaza, d’évacuer sans délai la zone.
Dans le cadre d’un communiqué publié ce samedi, le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu’au cours des dernières 24 heures, trois nouveaux actes de crimes ont été perpétrés par l’armée israélienne dans la bande de Gaza, entraînant la mort d’au moins 55 personnes.
Cela a porté à 44 930 le nombre des Palestiniens tués depuis le début de la guerre sanglante israélienne contre la bande de Gaza. Plus de 106 624 autres ont été blessés.
À noter qu’Israël a lancé, le 7 octobre 2023, une guerre génocidaire contre Gaza, après que le mouvement de résistance palestinien Hamas a mené l’opération surprise Tempête d’Al-Aqsa contre l’entité occupante en réponse à la campagne de plusieurs décennies de massacres et de dévastations du régime israélien contre les Palestiniens.
Avec le soutien indéfectible des États-Unis, le régime de Tel-Aviv poursuit ses frappes brutales contre la bande assiégée, en ignorant la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies appelant à la fin immédiate de la guerre, ainsi que l’ordre de la Cour internationale de Justice (CIJ) de prendre des mesures pour prévenir les actes de génocide et améliorer la situation humanitaire catastrophique de la bande de Gaza.