Au moins 18 professionnels des médias ont été tués au cours du mois de novembre à la suite des offensives terrestres et aériennes de l’armée israélienne contre les Palestiniens de la bande de Gaza, selon un récent rapport du Centre palestinien pour le développement et la liberté des médias (MADA).
MADA affirme dans son rapport que le régime de Tel-Aviv cible intentionnellement les journalistes pour supprimer la couverture de la guerre et de ses violations flagrantes des droits de l’homme.
Cette organisation a recensé 65 cas de violations commises par les forces israéliennes à l’encontre des journalistes dans la bande de Gaza et en Cisjordanie occupée au cours de la période mentionnée.
Le rapport souligne que ces violations incluent 22 incidents en Cisjordanie occupée et 43 autres dans la bande de Gaza.
MADA a déclaré que les attaques visaient à « faire taire les journalistes et à les empêcher de documenter les événements et les atrocités en cours pour la communauté internationale ».
L’organisation a également signalé que les forces israéliennes ont détruit les maisons de sept journalistes à Gaza par des frappes aériennes ciblées.
Les autorités locales affirment que 192 journalistes ont été tués dans des frappes israéliennes dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre sanglante israélienne contre la bande côtière assiégée en octobre 2023.
Dans ce droit fil, le bureau des médias de Gaza a appelé la communauté internationale et les organisations de presse à « dissuader l’occupation (israélienne) et à la poursuivre devant les tribunaux internationaux pour ses crimes en cours » contre les journalistes palestiniens.
Les journalistes travaillant sur le territoire palestinien sont confrontés à des risques accrus lorsqu’ils couvrent la guerre génocidaire, en particulier en raison des offensives terrestres et des frappes aériennes israéliennes, ainsi que des défis tels que les communications perturbées, les pénuries d’approvisionnement et les pannes de courant.