La journaliste et documentariste française pro-palestinienne Marine Vlahovic a été retrouvée morte à son domicile à Marseille, en France, alors qu’elle réalisait un documentaire sur la guerre génocidaire d’Israël dans la bande de Gaza assiégée.
Le corps sans vie de Vlahovic, 39 ans, a été retrouvé par ses amis sur son toit-terrasse le 25 novembre, a rapporté ce mercredi 27 novembre La Provence, quotidien régional français dont le siège se trouve à Marseille.
Les amis de Vlahovic, inquiets lorsqu’elle n’a pas répondu aux appels ou aux messages, se sont rendus à sa résidence, où ils ont découvert son corps sans vie.
La police a déjà lancé une enquête pour déterminer la cause de son décès.
« La journaliste était en train de réaliser un documentaire sur le génocide à Gaza et s’apprêtait à révéler des informations sur l’armée génocidaire », a écrit Léo, un utilisateur sur son compte X à propos de Vlahovic.
La journaliste pro-Palestine Marine Vlahovic retrouvée morte à son domicile à Marseille. La journaliste était en train de réaliser un documentaire sur le génocide à Gaza et s’apprêtait à faire des révélations sur l’armée génocidaire 🇮🇱
— Léo (@Yazid_Dz_16) November 30, 2024
Paix à son âme #marinevlahovic #Justice… pic.twitter.com/QnIoem8zVU
Vlahovic s’est imposée comme une spécialiste de l’Asie de l’Ouest, ayant travaillé pour des médias tels que RTS, Le Soir, RFI, Radio France et Libération.
Malgré son âge relativement jeune, elle était réputée pour sa profonde expertise sur les affaires de l’Asie de l’Ouest, ses reportages perspicaces lui ayant valu une reconnaissance tant dans les cercles journalistiques qu’au-delà.
La journaliste avait passé trois années à traiter l’actualité à Ramallah de 2016 à 2019. Depuis quatre ans, elle avait quitté la Palestine pour s’installer à Marseille. Elle prenait le temps d’écrire, réalisait quelques documentaires au Caire ou au Liban, enregistrait des podcasts récompensés qui ont été primés ou préparait des colis humanitaires pour Gaza.
La spécialiste du Moyen-Orient a consacré toute une partie de sa vie à la cause palestinienne, en compilant des messages vidéo et vocaux de collègues et d’amis bloqués sous les bombes à Gaza pour « Gaza Calling », un documentaire de 2012.
« Notre amie Marine nous manque cruellement, comme son travail va manquer au paysage du documentaire audio. Toute l’équipe pense à sa famille et à ses proches et s’associe à leur chagrin », a déclaré ARTE Radio dans un communiqué.