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États-Unis/Canada: des universités font appel à des entreprises israéliennes pour réprimer les manifs pro-palestiniennes

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des policiers de l’État du Texas arrêtent une femme lors d’une manifestation pro-palestinienne à l’Université du Texas à Austin, le 24 avril 2024. ©Reuters

Un rapport du journal israélien Yediot Ahronot révèle que plusieurs universités aux États-Unis et au Canada ont engagé des sociétés de sécurité liées à Israël pour réprimer les manifestations pro-palestiniennes sur leurs campus. 

Après la campagne électorale de Donald Trump, au cours de laquelle il a promis de pénaliser les institutions qui ne contrôlaient pas correctement « les radicaux et les partisans du Hamas », de nombreuses universités ont sollicité l’aide des sociétés de sécurité israéliennes pour gérer les activités de protestation, selon le rapport.

L’Université de la ville de New York (CUNY, pour son sigle en anglais), lieu important de manifestations au cours de la dernière année, haut lieu des manifestations depuis un an, a récemment signé un contrat de 4 millions de dollars avec la Strategic Security Company, propriété de Yosef Sordi, un ancien policier de la ville de New York formé en Israël.

Le rapport attire également l’attention sur l’implication de certaines entreprises de sécurité israéliennes dans les violents affrontements qui ont eu lieu en mai 2024 à l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA). Les manifestants ont déclaré que le personnel de Magen Am, une société liée à l’armée israélienne, avait agi de manière agressive pendant les manifestations.

L’UCLA a confirmé que l’entreprise avait travaillé aux côtés de la police locale lors des manifestations, ajoutant qu’elle a reçu en retour 1 million de dollars.

En outre, la Contemporary Services Corporation (CSC), qui possède une division spécifique en Israël, a été chargée de surveiller les manifestations sur plusieurs campus universitaires américains.

À Montréal, l’Université Concordia a fait appel à deux firmes de sécurité israéliennes, à savoir Percentage International et Moshav Security Consulting.

En avril 2024, des étudiants et des professeurs de l’Université de Columbia ont organisé un sit-in pour s’opposer aux crimes génocidaires d’Israël à Gaza, exigeant que ladite institution rompe ses liens avec les universités israéliennes et se désinvestisse des entreprises soutenant le régime d’occupation.

Alors que la police intervenait et arrêtait des dizaines de manifestants dans les universités américaines, des manifestations similaires se sont propagées dans les universités d’Allemagne, du Canada, de France, d’Inde et du Royaume-Uni. Les manifestants ont exprimé leur solidarité avec les étudiants pro-palestiniens aux États-Unis, appelant à la fin de la guerre à Gaza.

Depuis le 7 octobre 2023, date à laquelle le régime israélien a lancé sa guerre génocidaire dans la bande de Gaza, plus de 44 664 personnes, principalement des enfants et des femmes, sont tombées en martyr. Au moins 105 976 autres ont été blessées.

Le mois dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre des Affaires militaire Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.

Israël est également confronté à une affaire de génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ) en raison de sa guerre sanglante à Gaza.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV