Le groupe de résistance palestinien Hamas a tenu le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, pour responsable de la mort de nombreux captifs retenus dans la bande de Gaza.
Cette déclaration a été faite jeudi 5 décembre, un jour après que l’armée israélienne a prétendu qu’une opération militaire menée en février à Khan Younès, dans le sud de Gaza, aurait pu inciter des membres du Hamas à exécuter six captifs israéliens.
Selon le Hamas, l’aveu de l’armée israélienne concernant sa responsabilité dans la mort de ces six captifs confirme la véracité du récit présenté par la Résistance, tout en discréditant les occupants israéliens.
Le porte-parole du groupe a affirmé que Netanyahu porte une lourde responsabilité dans la mort de nombreux captifs, en raison de son refus à parvenir à un cessez-le-feu.
Il a insisté sur le fait qu’une solution durable ne pourrait être atteinte qu’à travers un véritable cessez-le-feu, le retrait des forces israéliennes et la mise en œuvre d’un accord d’échange de prisonniers.
Le Hamas a également annoncé que la poursuite des meurtres de captifs par l’armée israélienne témoigne de l’échec de la stratégie de Netanyahu, qui repose sur l’idée qu’il pourrait libérer les captifs par la force.
Israël a déclenché une guerre génocidaire contre Gaza le 7 octobre 2023, après que le Hamas a mené une opération-surprise contre l’entité usurpatrice en représailles aux atrocités intensifiées du régime sioniste contre le peuple palestinien.
Dans le cadre de cette opération, le Hamas a réussi à capturer 251 Israéliens, dont 97 se trouvent encore à Gaza, y compris les dépouilles d’au moins 35 personnes dont la mort a été confirmée par les forces israéliennes.
Depuis le début de cette escalade, le régime de Tel-Aviv a intensifié ses frappes sur Gaza, mais après près de 14 mois de conflit, il n’a pas réussi à réaliser ses objectifs affichés, qui incluent l’éradication du Hamas et la libération des captifs.
En dépit de ces efforts, le bilan humain est tragique, avec au moins 44 532 Palestiniens tués, dont une majorité de femmes et d’enfants, et plus de 105 538 blessés.