La Défense civile de Gaza a qualifié de « catastrophique » la situation dans le nord assiégé de la bande de Gaza, où au moins 60 000 Palestiniens risquent la mort.
Mahmoud Basal, porte-parole de la Défense civile palestinienne à Gaza, a alerté mercredi sur le fait qu’au moins 60 000 Palestiniens risquent de mourir dans le nord de la bande de Gaza en raison du siège imposé par le régime sioniste.
Basal a affirmé que les habitants du nord de la bande de Gaza n’ont pas reçu de nourriture ni d’eau potable depuis 60 jours.
« La situation dans la ville de Beit Lahia ainsi que dans d’autres régions du nord est catastrophique et nous ne sommes en mesure de fournir aucun service sanitaire, médical ou d’urgence aux habitants de ces régions, où les logements sont devenus inhabitables », a mis en garde le responsable palestinien.
Soutenu par les États-Unis et leurs alliés occidentaux, Israël a lancé une guerre génocidaire contre Gaza le 7 octobre 2023, après que le mouvement de résistance palestinien Hamas a mené l’opération-surprise Tempête d’Al-Aqsa contre le régime israélien en réponse à sa campagne d’oppression de plusieurs décennies contre les Palestiniens.
L’offensive sanglante du régime contre Gaza a déjà fait 44 502 morts parmi les Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants, et 105 250 blessés. Des milliers d’autres sont également portés disparus ou présumés morts sous les décombres.
Le régime de Tel-Aviv a imposé un siège total sur le territoire, coupant le carburant, l’électricité, la nourriture et l’eau aux Palestiniens qui y vivent.
Les organisations humanitaires internationales ont à plusieurs reprises tiré la sonnette d’alarme face à la détérioration des conditions de vie à Gaza, affirmant que les livraisons d’aide humanitaire parvenant à Gaza sont à leur plus bas niveau depuis le début de l’agression israélienne.
L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture a déjà appelé à un accès sans restriction et sûr pour acheminer l’aide d’urgence dans la bande de Gaza ravagée par la guerre afin d’empêcher la propagation de la famine dans cette région.
Plus tôt, l’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’homme, une ONG basée à Genève, avait rapporté que près de 70 000 Palestiniens étaient bloqués dans le nord de Gaza, confrontés à la famine en raison d’un siège israélien paralysant la région depuis plus de trois mois.