Lors d’un discours commémorant la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, le président bolivien Luis Arce a réaffirmé le soutien indéfectible de son pays à la cause palestinienne.
Arce a appelé samedi à la cessation immédiate de l’agression israélienne contre le peuple palestinien et a souligné l’importance du respect du droit international face à la poursuite des atrocités commises à l’encontre des civils.
Il a réitéré le soutien indéfectible de la Bolivie aux initiatives et résolutions des Nations unies qui défendent le droit du peuple palestinien à l’autodétermination et à la création d’un État indépendant et souverain où il pourra vivre en paix.
Le président Arce a exprimé sa profonde solidarité avec le peuple palestinien et ses dirigeants avant de poursuivre : « Nous espérons que la sagesse prévaudra au sein de la communauté internationale et que nous pourrons mettre un terme au génocide le plus honteux de l’humanité de ce siècle. »
Pour mémoire, la Bolivie s’est jointe à la procédure intentée contre Israël devant la Cour internationale de justice (CIJ) par l’Afrique du Sud, qui souligne que l’offensive israélienne à Gaza viole la Convention de l’ONU sur le génocide.
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Cette décision signifie que l’interprétation de la Cour dans son jugement final sera également contraignante pour la Bolivie.
En juillet, la Bolivie a également salué la décision de la CIJ concernant la politique de colonisation d’Israël et la saisie des terres palestiniennes, appelant la communauté internationale à accélérer les efforts pour mettre fin à l’assaut israélien à Gaza.
Arce a décrit la reconnaissance de la Palestine en tant qu’État par de nombreux pays comme étant à la fois un acte de justice important et un message clair adressé à Israël.
Le président bolivien a souligné que le régime israélien fait face à une pression accrue alors que tous les pays avancent rapidement vers la création d’un environnement favorable à la Palestine, contrairement à l’issue attendue de la guerre, qui n’est pas la « disparition » de la Palestine, mais plutôt sa « reconnaissance ».