Alexandre Bortnikov, directeur du service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie, a déclaré que l’OTAN cherchait à renforcer sa présence en mer Noire et à prendre pied en Caspienne.
Selon l'agence de presse Tass, Bortnikov a fait ces déclarations dans un communiqué lors de la 20e réunion des chefs des services de sécurité et de renseignement de la Communauté des États indépendants (CEI) à Moscou, où il a poursuivi : « La menace militaire de l’OTAN augmente constamment, à mesure que cette alliance accroît sa présence à la frontière entre la Russie et la Biélorussie et elle intensifie ses efforts pour accroître sa présence dans l’Arctique et dans la région de la mer Baltique.
L’OTAN cherche à étendre ses capacités de combat, de renseignement et de logistique en mer Noire et à accéder à la région caspienne.
“Sous prétexte de lutter contre les menaces prétendument biologiques, le réseau de laboratoires américains a mis en place des programmes visant à développer des armes biologiques à emploi sélectif”, a-t-il déploré.
Auparavant, Nikolaï Patrouchev, vice-président russe avait fait part du programme de l’Occident visant à utiliser la mer Noire à des fins militaires dans le droit fil de ses intérêts.
Patrouchev a affirmé que les États-Unis et leurs alliés au sein de l’OTAN ont doublé d’effort pour maintenir leur domination surtout dans les océans du monde.