Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a affirmé que les États-Unis et certains États européens ont toujours adopté des approches hypocrites alors que les bombes fabriquées dans leurs usines tuent des femmes et des mineurs un peu partout dans le monde.
« Honte à vous ! », c’est en ces termes que Massoud Pezeshkian s’est adressé aux États-Unis et aux certains États européens, leur reprochant de tuer des femmes et des enfants par leurs bombes et munitions.
Le président Pezeshkian a fait ses remarques jeudi 21 novembre à Zahedan, une ville du sud-est du pays, après que la Troisième Commission de l’Assemblée générale de l’ONU a adopté une résolution déposée par le Canada et soutenue par l’Occident, accusant l’Iran de « violation de ses obligations internationales ».
Le projet de résolution, approuvé hier mercredi par 77 voix pour, 28 contre et 66 abstentions, prétend que « le respect des droits de l’homme » s’est détérioré en Iran.
La représentante permanente adjointe de l’Iran aux Nations unies, Zahra Ershadi, a critiqué la résolution du Canada, la qualifiant de « sélective, partiale et hypocrite ».
« La République islamique d’Iran rejette catégoriquement la résolution injuste et politiquement motivée concernant la situation des droits de l’homme en Iran. Bien que nous reconnaissions qu’il y a toujours place à l’amélioration, il est essentiel de souligner le caractère sélectif, partial et hypocrite de cette résolution », a-t-elle déclaré.
« Il n’y a pas de limite à l’hypocrisie, au double standard flagrant et à l’application sélective des droits de l’homme dans la politique étrangère du Canada et de ses alliés », a déclaré Ershadi.
« La République islamique d’Iran reste résolue à promouvoir et à protéger les droits de l’homme. Elle poursuivra son engagement et sa coopération constructive avec les mécanismes des droits de l’homme de l’ONU, ainsi qu’avec le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) », a-t-elle noté.
Les accusations de violation des droits de l’homme contre l’Iran surviennent alors que la situation humanitaire se détériore chaque jour davantage dans la bande de Gaza en raison de l’agression brutale israélienne et de l’échec de la communauté internationale à y mettre fin.
Soutenu par les États-Unis et ses alliés occidentaux, Israël a lancé la guerre contre Gaza le 7 octobre 2023. L’assaut sanglant contre Gaza a jusqu’à présent tué 44 056 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et en a blessé 104 268 autres. Des milliers d’autres sont également portés disparus et présumés morts sous les décombres.
