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ONU : le président iranien appelle à la fin de l'occupation israélienne et de l'apartheid en Palestine et à une trêve à Gaza

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président iranien Massoud Pezeshkian s'adresse au Sommet de l’Avenir des Nations unies, à New York, le 23 septembre 2024. (president.ir)

Le président Massoud Pezeshkian a appelé à la cessation de l’occupation israélienne et de l’apartheid en Palestine et à la mise en œuvre immédiate d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, où le régime mène une guerre génocidaire depuis plus de 11 mois.

Le chef de l’exécutif a fait ces remarques lundi 23 septembre, lors du Sommet de l’Avenir des Nations unies : Solutions multilatérales pour un avenir meilleur, à New York.

« La cessation de l’occupation [israélienne] et de l’apartheid en Palestine et un cessez-le-feu immédiat à Gaza sont des conditions préalables au développement international et à la paix », a-t-il déclaré.

« Dans un monde où des civils sont tués sans pitié à Gaza, où le terrorisme d’État aveugle fait couler le sang d’enfants et de femmes, et où le génocide et l’assassinat sont soutenus, [la conclusion d’] aucun document ne servirait à garantir la paix et le développement », a déclaré le président.

Le régime israélien a annoncé son existence en 1948 après avoir occupé de vastes pans de territoires de la région au cours d’une guerre soutenue par l’Occident. Il a occupé davantage de terres, à savoir la Cisjordanie, y compris Qods-Est, et la bande de Gaza, lors d’une autre guerre du même type en 1967. Depuis, il impose un système d’apartheid en Cisjordanie en construisant des centaines de colonies et en déployant les restrictions les plus agressives sur les déplacements des Palestiniens.

Tel-Aviv s’est retiré de Gaza en 2005, mais maintient le territoire côtier sous un siège terrestre, aérien et naval total depuis un an après son départ du territoire.

Le régime a également soumis Gaza à plusieurs guerres, dont la plus récente fait toujours rage depuis son début en octobre dernier.

L’assaut militaire brutal a jusqu’à présent coûté la vie à au moins 41 455 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et en a blessé 95 878 autres.

Pezeshkian a déclaré que l’Iran exigeait l’élimination des armes de destruction massive de la région sans aucune condition préalable.

« L’Iran exige une région forte, unie, sûre et stable, où les ressources des pays de la région soient utilisées pour [créer] une synergie en vue de la réalisation du développement économique et social et de la résolution des problèmes communs », a-t-il ajouté.

Citant un exemple de la contribution de l’Iran à la stabilité régionale, il a mentionné le fait que la République islamique a toujours servi de force de premier plan dans la lutte contre le terrorisme. « L’Iran est prêt à coopérer avec d’autres pays, qui cherchent également à combattre réellement ce phénomène maléfique », a-t-il affirmé.

« Les sanctions empêchent le développement durable »

Plus loin dans ses propos, le président Pezeshkian a abordé la question des sanctions unilatérales imposées à la République islamique et à certains autres pays par les États-Unis et leurs alliés.

« Les sanctions unilatérales empêchent la réalisation des objectifs de développement durable », a-t-il rappelé, ajoutant : « Ce fait doit être inclus dans tout document en cours de préparation pour l’avenir. »

Le responsable iranien a proposé que le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, présente à l’Assemblée générale de l’organisation mondiale un rapport complet sur la question des sanctions, élaboré en coopération avec les pays qui ont été soumis à ces mesures économiques.

« La réalisation de la paix et du développement nécessite le respect du droit des pays au développement… et l’adhésion aux principes d’équité et de mise en œuvre des engagements des pays développés envers les pays en développement », a-t-il affirmé.

Pezeshkian a réclamé une réforme immédiate de la structure dirigeante des institutions financières internationales afin de garantir l’inclusion des pays en développement dans les processus de prise de décision et d’élaboration des normes et l’émergence d’un système juste qui répond aux besoins financiers de ces pays.

Sur les défis internationaux actuels et futurs

Le président a conseillé aux pays du monde de s’engager dans une coopération et une interaction sur la base de la justice et de l’honnêteté afin de pouvoir relever avec succès les défis présents et futurs auxquels la communauté internationale est confrontée.

Il a déclaré qu’un tel effort commun exigeait une attention au rôle et à la position des Nations unies, en tant que symbole du multilatéralisme, et un attachement au respect des objectifs et des principes de la charte de l’organisme mondial. « Créons un avenir juste et prospère pour nos enfants », a-t-il soutenu.

« Les efforts conjoints visant à réaliser un tel avenir doivent être fondés sur le renforcement d’un système international de multilatéralisme qui permet de s’attaquer à la racine aux défis tels que la guerre, la discrimination, la pauvreté et la faim », a déclaré Pezeshkian.

« La République islamique a inclus ses points de vue à cet égard dans le Pacte de l’avenir qui a été conclu entre les dirigeants mondiaux lors du sommet de l’ONU lundi dans le but d’adapter la coopération internationale aux réalités actuelles et futures », a-t-il fait remarquer.

Ailleurs dans son discours, Pezeshkian a énuméré les priorités pratiques de son gouvernement.

Les priorités, a-t-il dit, sont l’attention portée à des questions telles que la santé, l’éducation, la protection sociale, la création d’opportunités égales, la répartition adéquate des revenus, la réduction de la pauvreté et de la discrimination, et l’autonomisation accrue des femmes et des jeunes, entre autres.

Le président Pezeshkian s’est rendu à New York pour un séjour de trois jours pour intervenir lors de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations unies.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV