La rapporteuse spéciale de l’ONU sur les droits de l’homme en Palestine, Francesca Albanese, a récemment réaffirmé que les enquêtes menées sur le terrain corroborent l’idée qu’Israël est responsable d’un génocide dans la bande de Gaza sous blocus.
Lors d’une intervention devant le Parlement espagnol, elle a partagé son engagement de l’année passée, durant laquelle elle a collaboré avec de nombreux experts de l’ONU pour rassembler des preuves et des témoignages sur les atrocités commises en Palestine.
Mme Albanese a souligné l’ampleur des destructions et des souffrances infligées à la population de Gaza, qualifiant ces actes de génocide manifeste.
Dans son discours, Albanese a insisté sur le fait qu’il n’y a pas de doute quant à la nature des actions israéliennes, les qualifiant de « crimes de guerre et de crimes contre l’humanité ».
Elle a mis en lumière les conséquences dévastatrices des opérations militaires israéliennes, qui, selon elle, visent non seulement à détruire des infrastructures, mais aussi à anéantir l’existence même des Palestiniens.
La rapporteuse a également évoqué la décision de la Cour internationale de justice (CIJ) rendue en juillet, qui, selon elle, renforce l’argument selon lequel Israël est engagé dans un génocide dans les territoires occupés.
Le 19 juillet, la Cour suprême des Nations unies a statué que les territoires palestiniens occupés doivent être considérés comme une « unité territoriale unique », nécessitant une protection et un respect accrus.
Albanese a affirmé que le génocide exercé par Israël à l’encontre des Palestiniens a causé des préjudices irréversibles dans la vie quotidienne des habitants de Gaza.
Dans un autre passage de son discours, la responsable de l’ONU a insisté sur le fait que l’opération Tempête d’Al-Aqsa, lancée le 7 octobre 2023, ne saurait en aucun cas légitimer les atrocités commises par Israël.
Albanese a également souligné que la poursuite des ventes d’armes à un régime qui commet de telles atrocités constitue une infraction grave à la Charte des Nations unies.
La semaine dernière, un comité spécial de l’ONU a déclaré que les méthodes de guerre d’Israël à Gaza étaient compatibles avec un « génocide », y compris l’utilisation de la famine comme arme de guerre.
Ce comité a mis en exergue les pertes humaines massives et les conditions de vie dégradantes imposées de manière délibérée aux Palestiniens dans cette région assiégée.